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17 septembre 2019

scribam cotidie dies

J’espère qu’elle n’est pas passée inaperçue, ma citation latine, d’hier. Je ne sais pas combien vous serez à savoir l’attribuer, tant à son auteur qu’à l’époque où elle a été dite, officiellement, la première fois. En tout cas, dans ce blog, c’était hier, la première fois. Et son auteur ? Un petit mètre soixante-dix. Oui, je sais, elle est nulle, celle-ci. Son hauteur ? C’est moi. J’ai moi-même inventé une citation latine car je n’en ai trouvé aucune qui me convenait. Ça fait partie de mon charme. Suus 'pars mea leporem. Ou quelque chose comme ça. Je ne suis pas non plus un spécialiste du latin.

Bon, un lecteur m’a interviewé comme si j’étais une star de l’écriture. Suite à la parution de mon billet d’hier, il ne comprenait pas bien pourquoi je m’obstinais à écrire chaque jour même quand je ne suis pas chez moi (c’est alors que je pré-publie plusieurs textes à l’avance, une programmation, en gros…) et je voudrais donc reproduire l’essentiel de cet entretien que nous avons eu, via une messagerie dont le nom commence par Sky et finit par « pe ». Malgré tout, je me suis permis d’en faire sortir les meilleures plus grandes lignes mais en aucun cas, je n’ai fait acte de censure.

« Stéphane, vous vous sentez obligé de publier un texte par jour même quand vous n’êtes pas chez vous ? » « Je ne me sens pas obligé, monsieur Machin, comment vous dire ? » « Je vous remercie, Stéphane, de cette précision. » Bon, là, on ne peut pas dire que ça fasse honneur à la profession de journaliste mais comme il n’est ni journaliste et moi non plus, après tout, peu importe, hein ? Quoiqu’il en soit, j’aimerais développer un peu ma réponse parce que là, je crains d’avoir été un peu trop succinct. Incertum est angustum, non ? Bon, vous comprenez ce que je veux dire, je le sais.

Alors, pour revenir à ma réponse, je voudrais apporter quelques précisions qui sont celles qui suivent : je ne m’oblige en rien à publier un texte par jour même quand je ne suis pas chez moi et que, donc, je les programme à l’avance, ce qui m’enlève une certaine spontanéité et une certaine réactivité mais comme je ne suis pas une chaîne d’infos continues, tout le monde s’en fout si je n’écris pas en direct. Si j’écris un billet pour tous les jours, c’est parce que j’en ai envie, d’abord et parce que j’en ai besoin, ensuite. Et parce que parce que. Mais parce que parce que quoi ?

Parce que parce que parce que. Parce que c’est comme ça, la, la, la, la, la… (hommage aux Rita Mitsouko, ça ne fait jamais de mal) et parce que pour moi, c’est une question d’hygiène intellectuelle, une discipline. Pas forcément une discipline genre militaire, non mais plutôt comme une règle de conduite que je m’impose. Parce que quand on ne travaille plus, comme c’est mon cas depuis quelques mois, il faut continuer à avoir quelques activités bordées. Avec des contraintes. Des horaires. Mais la grande différence, c’est que là, écrire chaque jour, pour moi, ça reste aussi un plaisir.

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