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23 août 2019

Biscarrossais d’un jour, pas Biscarrossais toujours

J’aime un peu aller à Biscarrosse quand je vais chez le patron (celui qui m’oblige à faire cuire des homards pour son propre compte – je suis son homme de main mais parfois, celui d’hier, aussi…) mais j’aime plus être chez moi, à Bordeaux même si chez moi, je suis nettement plus amené à courir partout comme un chien fou. À courir partout et tout le temps. Comme si on me sortait d’une cage, chaque matin de chaque jour. Et quand je dis que j’aime un peu aller à Biscarrosse, c’est juste que même si je m’y sens bien, parfois, la ville me manque. Les salles de cinéma, les hésitations pour aller voir tel ou tel film, les librairies comme chez Mollat où j’aime aller me perdre au milieu de tant d’ouvrages… Et mon ordinateur sur lequel je peux passer des heures, chez moi mais pas là-bas, à Biscarrosse. Éventuellement un quart d’heure, par jour, de temps en temps mais guère plus.

À Biscarrosse, je peux jouer à la balle avec les chiens. Ils me la lancent et moi, je cours, j’essaie de courir aussi vite qu’elle pour l’attraper et revenir vers les chiens, surtout Kali car Shuka, lui, il n’aime pas me la jeter au loin, il préfère la garder pour lui. Et quand je n’en peux plus, je tire une langue de six pieds de long et j’ahane. Stéphane ahane. Et quand Stéphane ahane, Anne, non. Il vaut mieux, d’ailleurs car Anne et moi, ce n’est pas… Hmmm ! Non, je ne vais pas parler de choses aussi intimes que ça, ici. Ça ne serait pas correct. Donc, quand je suis à Biscarrosse, je peux aussi m’allonger sur un transat, au bord de la piscine, à l’ombre de l’olivier de la terrasse et m’endormir pendant plus d’une heure sans vergogne. Après moi, le déluge. Et quand je me réveille, avec un peu de difficulté car j’ai trop dormi, je fais comme si de rien n’était. Et je dis que je me suis juste assoupi.

Quand je suis à Biscarrosse, j’aime bien aller à la plage, le matin. On part de bonne heure, si possible avant 10h, on prend la voiture et on fait les environ 10 kilomètres qui nous séparent du bord de la mer, quand on est chez le patron. Et là, on va marcher les pieds dans l’eau et dans le sable et au retour, je préfère aller me les rincer aux douches qui sont installées pour ça, en haut de la plage, avant de redescendre vers la rue commerçante et là, je passe devant chez Restaumer, un client de quand je travaillais et si je le vois, je salue Dimitri qui a toujours le sourire aux lèvres. Et on peut aller acheter des choses chez le boucher-traiteur et/ou chez le bon pâtissier, juste à côté. Et ça nous fait un repas sans fatigue mais toujours bon. Et après le repas, il y a la promesse de la sieste sur la terrasse mais ça, c’est un secret, je ne peux pas en parler ici. Alors non, Biscarrosse, parfois oui.

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