Nora va aux camions, premier (et dernier ?) épisode
Camions ! Camions ! Camions ! Nora, nous irons aux camions si nous avouons, sinon, non ! Camions ! Camions ! Camions ! Nora ! Non !
Miaou ?
Nora, ma cousine roumaine morveuse aux cornes couineuses, aux cornes amenuisées, aime encore aux ciseaux et si nous avons cuvé, Nora, un exorcisme en cours, inverse un manoir mauve à niveau, une oasis morne aux rosaces menues, aux rosaces sacrées. Une œuvre aux oiseaux-racines vire au rance, Nora ricane.
Roseaux ! Roseaux ! Roseaux ! Nora, nous irons aux roseaux si nous récusons un rêve sacré, sinon, non ! Roseaux ! Roseaux ! Roseaux ! Nora, non !
Miaou ?
Nora, vaincue, savoure un souvenir en semaine : courir en zone amenuisée. Nous irons encore à Vérone si Mario axe son essieu. Romain, aux manies marines ou carmines a un casier au casino, Monica aussi (avec ses ovaires curieux), avec raison. Suce-moi, Monica ! Non, Romain !
Miaou ?
Un sermon sans souci en usine. Mais nous vomimes une ronce écornée.
Amis : venez à moi ! Oui, Xavier, Simone, Marius ! Mais aussi Maurice ! Venez, mes cœurs, mes amours, mes couvées, mes marsouins, mes moineaux, mes aimés.
Miaou ?
Nous aimons voir amis, amours, neveux, nièces, cousins, cousines, en armure en acier ou non ; en auriez-vous une envie aussi ?
Nous aimons ça et ça nous amuse. Nous avions un avenir, nous aurons un souvenir, voire six. Avec Simon, ancien curé, maire enivré mais excusé, Macron à nos minces envies, aux mœurs navrées, noueuses. Avec vous, Nous avancerons, nous ramerons vers une source sur une eau sans remous : saumons non secoués, saurs non amorcés.
Miaou ! Minou au micro ! Nora aussi !