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4 octobre 2018

Sheila, ce n’était pas une blague, vraiment

Mais non, je vous jure que je ne blaguais pas quand j’ai évoqué l’idée d’inviter Sheila pour le trois-millième billet en 2021. Et non, je n’étais pas caustique quand j’ai parlé d’elle à propos de culture. Et toujours non, il n’y avait aucune ironie dans mes propos. Je suis sûr que si je lui demande, à Mamie Rock, elle dira oui. Dans trois ans, peut-être qu’elle pourra encore assurer. Et ma foi, s’il n’en reste qu’une, je veux bien que ce soit elle. Au nom de cette idolâtrie qu’elle a suscité chez de nombreux français, principalement dans les années 60 et 70. Parce que même une chanteuse d’abord yéyé puis disco puis… puis… puis chanteuse un peu plus âgée a droit à tous les honneurs.

Bon, je peux bien l’avouer, quand j’étais petit, j’adorais autant Sheila que ma maman. Ça m’a un peu passé, beaucoup, même, à la post-adolescence quand j’ai découvert Barbara et d’autres grands noms de la chanson française. Je n’ai pas craché sur les tombes mais sur mes idoles d’avant. Évidemment, j’ai chassé le naturel et il est revenu au galop. Il s’est passé un moment où j’ai fait une crise de nostalgie, au milieu des années 80 et je suis revenu vers elle avec un sentiment de culpabilité : comment vais-je pouvoir assumer le retour à cette source ? Je l’ai très bien vécu, seul dans mon coin, la plupart du temps, parce que c’est toujours plus facile à assumer tout seul qu’au milieu des autres.

Maintenant que je vieillis un peu plus vite qu’avant, je peux bien le dire, oui, j’aime bien Sheila et même, en bon intellectuel que tout le monde pense que je suis, je préfère Sheila à Jean d’Ormesson. Non, pardon, je me suis mal exprimé : j’ai toujours aimé l’homme, le personnage de Jean d’O. En revanche, je crois que je n’ai jamais réussi à aller au bout d’un de ses livres. Ou alors, péniblement. Alors que les chansons de Sheila, oui. Mais ça ne dure pas aussi longtemps. Même sur scène. Donc, finalement, je vous le demande solennellement, Sheila : acceptez-vous d’être la marraine de mon trois-millième billet à l’automne, non pas de votre vie, mais de 2021 ?

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