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15 mai 2018

l'art de la contrainte

Puisque je pars quelques jours en voyage, afin de ne pas laisser mes milliers de fans sans rien, j’ai décidé de publier quand même un billet par jour pendant mon absence. Comme il est possible de programmer la date, je me fais un plaisir d’en profiter. Et ce qui me profite ne peut pas me faire de mal. C’est pour tout le monde pareil, je pense.

Après, reste à savoir de quoi je vais parler puisque j’écris tout ça une semaine avant que ce ne soit lisible par mes abonnés, qu’ils soient ponctuels ou occasionnels. Parce que là, j’ai quand même 5 textes à écrire et à supposer que je fasse au moins 3 paragraphes à chaque fois, ça m’en fait une bonne quinzaine à prévoir. Du boulot en perspective, quoi.

Mais qu’est-ce qu’une bonne quinzaine de paragraphes ? Est-ce pile quinze ? Cela peut-être une petite quinzaine, soit quatorze ou, dans le cas d’une grosse quinzaine, seize ? Parce que quand on dit une bonne grosse quinzaine, ça peut même pousser jusqu’à dix-sept. Alors, comme j’aime les choses précises, je vais définir les choses le plus clairement possible.

Dans le plus court des cas, je n’écris que trois paragraphes. La moyenne voudrait que j’en fasse cinq. Dans les bons jours, je peux en faire sept. Et dans les cas exceptionnels, je peux en faire neuf, onze, voire treize ou plus par billet. Un nombre impair d’alinéas, c’est une contrainte que je m’impose.  Ce n’est pas la seule mais je garde les autres pour moi.

Ça m’amuse de balancer une information incomplète car peut-être, si quelqu’un a envie de trouver quelle(s) pourrai(en)t être la (les) contrainte(s) que je m’impose, il va pouvoir chercher. Bon, je ne vais pas fantasmer là-dessus car j’ai autre chose à faire. Mais si c’était à moi qu’on avait dit ça, j’aurais déjà commencé mes investigations.

Mais moi, je suis moi et je suis peut-être un obsédé textuel. Et un joueur. Alors que de nombreux autres, dans mon entourage ou pas, ne le sont pas vraiment. Pour ne pas dire pas du tout. C’est vrai, ça, prenez mes voisins directs. Non seulement ils ne lisent pas mon blog (peut-être même qu’ils ne sont pas au courant qu’il existe) mais en plus, ce n’est pas le genre.

Ce n’est pas le genre de quoi ? Ce n’est pas le genre à se prendre la tête pour des histoires de choses écrites. Tout ceci prouve bel et bien que moi, je sais ce que je sais et je sais ce que je fais et je sais ce que je dis. La plupart du temps, en tout cas. Et j’ai aussi un talent indéniable : celui de ne parler pour ne rien dire. Sept paragraphes pour en arriver là ?

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