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10 avril 2018

brûler les étapes

Bon, je l’ai faite ma nuit. Comme je ferai les autres nuits de la semaine jusqu’à celle de vendredi à samedi. Et là, à 13h pétantes, je me dis que juste après le billet du jour, j’irai dormir car là, ça commence à tirer. Mais comme je l’ai écrit hier, c’est ma faute. Si je n’avais pas tué Aurélie, elle serait encore vivante et si elle était encore vivante, elle serait venue faire la saisie de la nuit. Et moi, j’aurais pu dormir au moins deux heures et demie de plus. Mais bon, quand on a fait une connerie, on l’assume. Et j’ai aussi trouvé le moyen de me débarrasser de son corps. Je suis allé sur le site de Landru, oui, Landru, celui qui a Jeanne d’Arc sur le bûcher à Rouen, en guise de page d’accueil.

Et là, j’ai regardé comment faire pour la brûler sans que ça laisse des traces qui pourraient être compromettantes. Et je l’ai simplement mise au four à micro-ondes car Landru, dans ses exemples, il parle de chaudière à bois ou de poêle, à bois aussi. Et la caravane passe… Comme nous ne sommes plus au vingtième siècle, j’ai réfléchi, devant mon miroir et j’ai trouvé que l’idée du four à micro-ondes, c’était plutôt bien. Si ce ne sont les odeurs. Mais j’ai bien aéré la cuisine et là, il n’y a plus aucune  trace de son passage sur terre, à cette facturière de facture moyenne. Une bonne chose de faite. Ça n’est pas la peine de se prendre la tête, il faut faire les choses quand c’est le moment de les faire.

Autant vous dire que je me suis observé en train de travailler, cette nuit. Au début, j’étais tout feu, tout flamme (comme Aurélie dans le four ?), je saisissais des bons de livraison très rapidement, je pense que j’aurais même pu en saisir plusieurs à la fois mais au fil du temps qui passait, j’allais de moins en moins vite et pour les deux derniers, ce fut assez laborieux. En plus, il pleuvait des cordes. Non, en fait, ça, ça m’arrangeait plutôt bien. Mais ce matin, quand je suis allé en ville, avant déjeuner, je pestais contre le grand soleil : s’il fait beau le jour où je dors le jour, je vais porter une réclamation. C’est vrai ça, que fait la police ? Mais là, je suis rassuré, il pleut de nouveau. Ça effacera les dernières éventuelles traces.

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