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25 février 2018

parmi les premiers bonheurs de l’année

Outre le premier janvier qui est, normalement, un jour où se sent bien car on envoie des vœux et on en reçoit, aussi et peut-être, pour les gourmands, la chandeleur et Mardi Gras, on ne peut pas dire que les premiers mois de l’année sont des mois où on a matière à apprécier le temps qui passe. Sauf peut-être dans le fait que les jours rallongent. Et encore… Moi, j’aime bien aussi les jours courts. Pas seulement parce que je suis né en décembre et que je dois être naturellement capable de les apprécier mais aussi parce que j’aime également me retrouver chez moi, enfermé, au chaud et je me reclus sans me sentir prisonnier pour autant. Une espèce de mini-hibernation quotidienne, quoi…

Et là, depuis deux ou trois jours, j’ai un plaisir énorme (pour ne pas dire incommensurable) car je vois les premières fleurs pointer le bout de leur bourgeon, dans les jardinières, sur la terrasse. Les crocus, ceux qui resteront les premières fleurs à sortir, chez moi, un peu avant mes préférées : les tulipes, dans quelques semaines. Non, les tulipes ne sont plus mes fleurs exclusivement préférées. Elles sont ex-aequo avec les renoncules que j’ai pu redécouvrir, depuis un an ou deux. En tout cas, les crocus, mes trois bleus et le blanc qui suit, sont les premières touches de couleur dans cette morne grisaille qui nous a envahis depuis des mois. De quoi me réjouir les papilles neuronales.

Ça me donne de la joie, du baume au cœur, de voir ces fleurs poindrent. Pardon ? Ça ne se conjugue qu’à la troisième personne du singulier, poindre ? Je m’en moque. J’ai envie de l’utiliser comme bon me semble. Tout comme je me fous d’avoir répété le mot « premier » (six fois avec celui-ci) aussi souvent dans ce billet. Parce que j’ai la fleur au fusil et je me sens l’âme légère, comme celle d’un poète mais attention, pas de n’importe quel poète, non, d’un poète en amour. D’un poète prêt à sortir sa plume pour l’arrivée prochaine du printemps et de sa palette de couleurs neuves. Patience, patience, même pour les impatiens. Plus qu’un petit mois à attendre. Ça va passer vite, normalement.

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