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20 février 2018

versus Emma Gonzalez

Quand c’est écrit, c’est écrit.

Je n’étais déjà pas très content de mon billet d’hier, très moralisateur dans le mauvais sens du terme mais en plus, si je compare mes trois malheureux paragraphes au discours d’environ 10 minutes d’ Emma Gonzalez, aux États-Unis, forcément, je ne fais pas le poids contre une petite jeunette aux cheveux ras qui a une fougue comme ça et un talent indéniable pour s’adresser directement au président Trump sans faire de langue de bois, a contrario de ce dernier. Moi, quand j’ai entendu des extraits de ce qu’elle lui a dit, j’ai applaudi des deux mains. Et même si je n’en avais eu qu’une, j’aurais applaudi malgré tout. Cette nana est une héroïne comme on n’en fait plus guère.

C’est suite à la tuerie dans un lycée de Parkland, en Floride, qu’Emma Gonzalez a pris la parole pour s’adresser à Donald par caméras interposées, devant une foule peut-être acquise à sa cause mais rien n’est jamais gagné quand on choisit de parler en public. «Si le Président me dit en face que c’était une terrible tragédie et qu’on ne peut rien y faire, je lui demanderai combien il a touché de la National Rifle Association [NRA, le puissant lobby américain des armes à feu]. Je le sais : 30 millions de dollars [24 millions d’euros] ! Et divisé par le nombre de victimes par balles aux États-Unis en 2018, cela fait 5 800 dollars. C’est ce que valent ces gens pour vous, Trump ?» 

«À tous les hommes politiques ayant reçu des dons de la NRA, honte à vous, a-t-elle lancé en levant les yeux des feuilles de son discours écrit à la main, la foule reprenant en chœur ses derniers mots. Ils disent que des lois de contrôle plus dures ne feront pas baisser la violence armée. Nous répondons : connerie Ils disent qu’un gentil avec une arme arrête un méchant avec une arme. Nous répondons : connerie ! Ils disent que les armes sont juste des outils comme les couteaux et sont aussi dangereux que les voitures. Nous répondons : connerie ! Ils disent qu’aucune loi n’aurait pu empêcher ces centaines de tragédies insensées. Nous répondons : connerie ! Ils disent que nous, les élèves, nous ne savons pas de quoi nous parlons, que nous sommes trop jeunes pour comprendre comme le gouvernement fonctionne. Nous répondons : connerie !»

Pas mieux. 

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