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5 février 2018

le dindon de la farce

En publication dans trente secondes… Dans vingt secondes… Dix secondes, neuf, huit, sept, six, cinq, quatre, trois, deux, un : publication, c’est parti !

Oui, bon d’accord. Je valide. De toute façon, je ne peux pas faire autrement. J’aurais bien aimé mais je sais que je ne peux pas faire autrement. Je n’aime pas trop ne pas avoir le choix mais comme je n’ai justement pas le choix, je vais faire avec. Ou plutôt, je vais faire sans. Je peux bien vous le dire, j’ai l’habitude. Ce n’est pas la première fois que ça se produit. Et à chaque fois, je dis que c’est la dernière fois mais à chaque fois, ça recommence et je me fais avoir. Comme si je ne tirais jamais aucune leçon de ce qui m’arrive. Aucune expérience de rien. À croire que je n’ai pas mûri. Que je suis toujours un adolescent attardé, dans un coin. Sauf que l’ado, ça fait quarante ans qu’il a terminé sa croissance. Alors, soit ce sont les autres qui sont impossibles, soit c’est moi qui suis incurable. Indécrottable. Et pourtant, je trouve que je suis plutôt du genre méfiant, globalement, dans la vie, que confiant. J’ai toujours peur de me faire gruger. Ce qui n’empêche rien. La preuve : encore aujourd’hui. Je suis faible, je ne suis pas à la hauteur. C’est sans doute pour ça que j’ai arrêté ma croissance. Je ne serai jamais à la hauteur. Et je serai toujours le dindon de la farce. Ce qui est moins pire que d’être une dinde farcie, surtout à Noël, mais le dindon de la farce, il y a un moment où trop, c’est trop et justement, aujourd’hui, trop c’est trop. On a atteint la goutte qui a fait déborder la Seine aval. Et le vase de Soissons. Dans l’Aisne, c’est ça ? De toute façon, si je me suis trompé, il y aura bien des esprits plus chagrins et donneurs de leçons que des gens emprunts d’empathie pour savoir me le balancer dans la figure. Mais passons… Pourquoi je dis tout ça ? Parce que ce qui m’est arrivé ce matin, encore une fois, je ne l’ai pas vu venir. Vous savez quoi ? J’étais justement dans le tram pour aller rejoindre le patron afin de suivre un cours de gym avec notre coach commun que bingo, ne voilà-t-il pas que…

Excusez-nous pour cette interruption de l’image et du son mais une panne indépendante de notre volonté nous oblige à suspendre la publication de ce billet jusqu’à nouvel ordre. 

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