l'immobilisme

L’immobilisme, une veille de départ en vacances, je dois admettre que ça ne me convient pas. Ça ne me convient pas du tout. Au contraire, ça heurte mes façons de vivre et de voir les choses. Alors, je voudrais officiellement dire que ce n’est pas que parce que je ne serai pas là que ne manifesterai pas à Bordeaux la semaine prochaine, dans le cadre des Mélenchonneries et autre connades. Parce que j’en ai assez d’entendre quelqu’un, que j’aimais pourtant bien, avant, penser qu’il a le peuple entier derrière lui pour s’opposer à tout ce que nos autorités gouvernementales veulent mettre en place.

S’il avait vraiment le peuple derrière lui, il ne serait pas dans l’opposition mais il serait élu président de la République. Alors, Jean-Luc, camembert, s’il vous plaît. Donc, moi, si je pense qu’il faut faire bouger les choses, je vais quand même subir les désagréments occasionnés par une poignée de grévistes qui ne cherchent qu’à emmerder tout le reste du pays et ça, je trouve ça aux antipodes du discours démocratique. Et s’opposer à tout par principe, ça n’a ni queue (de lotte) ni tête (de veau) ! Alors voilà, je suis contre toutes ces journées d’inaction qu’on nous prépare en septembre et après.

Parce que je crois fermement qu’il faut faire bouger les choses. Si on ne touche à rien, plus jamais à rien, au nom du sacro-saint principe qu’on ne touche jamais aux acquis, nous allons stagner voire régresser encore plus. Ça nous servirait à quoi ? Le bon sens, dont je suis plein, me fait dire qu’il vaut peut-être mieux tenté deux ou trois choses pour voir si ça nous sort de l’ornière dans laquelle nous sommes enlisés depuis si longtemps. N’est-ce pas, monsieur M. ? Je vous propose d’aller voir comment ça se passe pour les retraites et le code du travail au Venezuela. On en parlera après, d’accord ?