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8 août 2017

effraction intellectuelle

Pendant que j’étais en week-end, il se pourrait bien que quelqu’un est entré dans mon blog et se soit permis d’écrire des billets à ma place. Pourtant, je n’avais rien dit à personne, sauf au patron et au président, puisqu’ils étaient concernés. Normalement, personne ne savait que je ne serai pas là pendant deux jours trente. Eh bien quoi, qu’est-ce qui vous choque ? C’est l’expression « deux jours trente » ? On dit bien trois heures trente ou quatre-vingt, pourquoi pas deux jours trente. Ça correspond à deux jours plus la moitié d’un et ça m’a évité de réfléchir à comment accorder « demi » avec « deux jours. » Surtout que je le sais pertinemment mais que voulez-vous, j’ai été transpercé par un doute.

Bref, j’étais à Biscarrosse et quelqu’un est entré ici et s’est donc permis d’écrire des billets à ma place. Je l’ai tout de suite remarqué. Et pas seulement parce que ces trois textes ont été publiés alors que je ne les ai pas écrits (avec un « s », parce que c’est au pluriel) mais aussi parce que je n’aurais jamais pu me contenter de tels propos, dont l’insignifiance flirte fortement avec leur indigence. Ça se veut drôle mais ça n’est que moralisateur. Ça se veut un peu réfléchi alors que ce ne sont que billevesées sorties telles quelles d’un cerveau encore en pleine formation. Non, non, c’est bien au-dessous de mes capacités et de mon talent habituels (pluriel au masculin car c’est le talent qui l’emporte que les capacités…)

Du coup, je vous présente mes excuses. Pendant que je me prélassais les orteils sur un transat bien confortable au bord de la piscine, sur la grande terrasse en bois, sous l’olivier, d’aucuns ont eu le culot, même s’ils étaient seuls (j’aurais pu mettre un singulier, là, mais non, en fait), de pénétrer dans une de mes intimités : mon blog. Ça ne me plaît pas. Ça ne me plaît pas du tout. Je vais donc devoir sévir et je ne vais pas attendre le retour de la Saint-Glinglin pour ça. Sauf si celui qui a écrit par effraction ici est plus fort que moi. Ou sauf s’il s’agit d’un handicapé. Encore que ça dépend de son handicap. Et si c’est une femme ? Ça dépend aussi. Elle mesure et elle pèse combien ?  Bon, en tout cas, qu’un jour, j’en aurai le cœur net et que je l’aurai. Oui, je l’aurai, un jour. 

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