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3 juillet 2017

la contre-déclaration

Il faut que vous le sachiez afin qu’il n’y ait aucune équivoque entre nous, vous ne m’intéressez pas. Jamais mon regard ne s’est porté sur vous avec quelque arrière-pensée que ce soit. Jamais je n’ai imaginé quoique ce soit entre nous d’autre que purement professionnel et encore, sans aucune relation amicale au milieu de notre état de collègues respectifs. Jamais nous ne sommes sortis boire un verre ensemble. Jamais nous n’avons pris un repas ensemble, ni déjeuner ni dîner. Quant au petit-déjeuner, c’est carrément de la science-fiction.

Il faut que vous le sachiez au cas où vous-même, vous auriez pu avoir quelques velléités sur moi. Elles ne sont pas partagées. Nous ne sommes pas faits pour être ensemble. Hormis par la force des choses, dans le cadre de notre travail, à des horaires bien précis et dans un lieu bien défini. Et le jour où je partirai en retraite, je n’aurai aucune raison de chercher à vous revoir. Vous ne saurez plus jamais rien de moi. Loin des yeux, loin de tout. Vous avez noté ? Je ne parle même pas du cœur. Entre nous, ni cœur, ni sexe. Rien. Jamais rien.

Il faut que vous le sachiez, vous n’êtes absolument pas mon genre. Ni physiquement, ni intellectuellement. Nous n’avons rien en commun. Ni même au niveau de l’humour. En rien. En rien du tout. Si je vous croisais dans la rue sans vous connaître, je ne me vous verrais pas, je ne me retournerais pas. Pourquoi faire ? Je n’en ai pas envie. Alors, j’aimerais que les choses soient clairement dites une fois pour toutes : non merci, sans façon. Et, arrêtez, je vous prie, arrêtez d’imaginer me harceler, ça ne marchera pas. Jamais. 

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