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14 mai 2017

ma propre investiture

Est-ce parce que je suis en vacances et donc, un peu déboussolé même si nous ne sommes que dimanche et que mon propre rythme biologique n’a pas encore été bouleversé pour ce qui ne ressemble pour l’instant qu’à un week-end ordinaire ? En tout cas, je me suis levé à 3h30 en allant allumer la cuisine, en me préparant à sortir la boîte de café pour en mettre dans le filtre et j’ai regardé l’heure. Il n’était pas celle que je croyais. C’est sans doute pour ça qu’il faisait encore si noir. Alors, j’ai tout laissé en plan et je suis vite retourné me coucher. Non sans avoir fait le pipi qui va bien, avant.

Ensuite, je me suis vraiment levé à 6h30. Une heure tout à fait décente et raisonnable en ce qui me concerne et vu tout ce qui m’attendait en ce dimanche 14 mai 2017, jour de ma propre investiture. N’en déplaise à notre vieille tante aigrie que je n’aime pas, Tatie Christine Boutin mais aujourd’hui, pas de messe à la télé. Pas de messe catholique. Juste une messe républicaine. Et ma propre investiture dans ce qui s’annonce comme étant mon quinzennat (mon mandat de quinze jours – la durée de ces congés qui viennent de commencer et pour lesquels j’ai été largement élu) et je ne me suis pas préparé comme d’habitude.

Je ne me suis donc pas préparé. Je n’ai pas pris ma douche. J’ai bu un café, grignoté un petit quelque chose et j’ai listé ce que j’avais à faire, ce matin ; les hommages que j’avais à rendre et les propos que j’allais tenir. J’ai juste espéré que le jeune Emmanuel n’allait pas me voler la vedette mais jusqu’à présent, je trouve que le combat est inégal et plutôt en sa faveur. Mais je ne m’avoue pas encore vaincu, la journée n’est pas terminée et ce soir, je vais dégainer ma pizza maison, une arme redoutable. Je l’attends au tournant.

Je suis déjà parti le premier de chez moi en allant au marché plus tôt que d’habitude. J’ai un peu attendu car la maraîchère de Marmande venait juste d’arriver et n’avait pas encore installé son étal. J’ai quand même pu être servi avant que tout soit en place. Asperges blanches, petit pois frais, rhubarbe, fraises et deux bottes d’oignons nouveaux (des blancs et des rouges) sans oublier des pommes, voici avec quoi je suis revenu. Et une fois chez moi, j’ai passé tout ça en revue, sur le grand air de ma garde nationale.

Ensuite, j’ai fait le tour des gens qui étaient présents et je leur ai serré la main. Bon, il y avait moins de monde qu’au palais de l’Élysée car il n’y avait que mon président à moi, ici. Ça m’a pris très peu de temps. Mais l’émotion était quand même au rendez-vous car ce n’est vraiment pas un dimanche comme les autres. Et ensuite, je suis allé rendre visite au local des poubelles où j’ai déposé quelques épluchures de légumes avant d’aller rallumer la flamme de ma vigueur inconnue. Maintenant, je suis de nouveau chez moi et j’ai dit à tout le monde que là, je voulais être un peu tranquille. 

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