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10 mai 2017

finalement, il n’en fallait pas beaucoup pour me faire changer d’avis

Finalement, il ne m’en faut pas tant que ça pour me faire changer d’avis sur des gens que je n’aime pas. J’en veux pour preuve ce que je ressens aujourd’hui sur Marion Maréchal-Nous-Voilà-Le-Pen. Voilà une jeune femme qui, toute mignonne puisse-t-elle être, toute avenante puisse-t-elle, toute sympathique puisse-t-elle être tant qu’elle n’ouvrait pas la bouche, tant qu’elle ne prenait pas position de façon outrancière dans ses opinions politiques très extrémistes et rétrogrades, voilà donc une jeune femme qui tout d’un coup, devient mignonne sans réserve, avenante sans réserve et sympathique sans réserve. En tout cas, sans grande restriction fondamentale.

Finalement, il ne m’en fallait pas beaucoup pour me faire changer d’avis sur elle. Il a juste suffi qu’elle annonce son départ de la vie politique pour des raisons officiellement personnelles (mais officieusement peut-être plus stratégico-politiciennes) pour que je la regarde d’un autre œil. Parce que, tout compte fait, cette jeune femme, si elle se tait (même provisoirement), si elle ne prend plus la parole pour nous vanter les vertus de l’anti-avortement, de l’anti-mariage pour tous et de l’anti-euthanasie, elle pourrait presque devenir fréquentable. Bon, de là à l’inviter à lui faire la bise et à prendre l’apéro avec elle, il y a encore un pas que je ne suis pas forcément prêt à franchir.

Finalement, il m’en aura fallu assez peu pour que puisse écrire tout ça. Il aura suffi qu’elle prenne ses distances avec sa tante et son grand-père. Mais, comme le proverbe, il faut se méfier de l’eau qui dort et rester sur ses gardes. Si ça se trouve, elle a dit qu’elle se retirait mais pour mieux endormir notre vigilance et un jour, elle nous portera une estocade qu’on n’aura pas vue venir. Et on ne pourra dire que « aïe » tout en réalisant qu’il sera trop tard et que c’est tant pis pour nous. En tout cas, jusqu’à preuve du contraire, je suis prêt à dire que je l’aime bien, maintenant. Non, pas que je l’aime pas. Que je peux envisager de ne plus la critiquer. Ce n’est déjà pas mal. 

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