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23 janvier 2017

ruptures citoyennes

Mon amour,

Je te quitte parce que c’est Benoît Hamon qui est en tête à la primaire socialiste et ça, je ne peux pas le supporter. Tu comprends, que tu me trompes, que tu me mentes, que tu n’aies plus de désir pour moi, tout ça, je peux l’entendre mais que Benoît Hamon soit en tête, non, ça, c’est vraiment la goutte qui fait déborder le vase et je ne peux pas le supporter. J’ai pris le minimum de mes affaires, j’enverrai quelqu’un dans la semaine pour le reste. Je ne peux plus attendre et surtout pas le deuxième tour de dimanche prochain. Je te souhaite tout le bonheur du monde mais ça sera sans moi.

 

Mon amour,

Tu m’as rendu heureux, très heureux, à un point que tu ne peux même pas imaginer. Tant de bonheur, j’ai envie de dire que c’était vraiment trop de bonheur. Et trop de bonheur, ça tue le bonheur. Alors, je pense que pour ton bien être, il est préférable que je m’éclipse. Pas partiellement mais bel et bien totalement. Définitivement. Je ne te mérite pas. Tu es la personne la plus solaire du monde et moi, je ne suis que de l’ombre pour toi. Je pense que ta place au bureau de la Manif pour Tous est méritée mais je crois que je ne serai pas à la hauteur pour toi. Ne t’inquiète pas, je ne leur dirai pas que tu as déjà eu des aventures homosexuelles. Et s’ils le savent, un jour, ça ne viendra pas de moi.

 

Mon amour,

Mon amour, my love. Quand nous nous sommes connus, j’ai su que nous étions faits l’un pour l’autre, que nous étions faits pour vivre une grande histoire d’amour, toi et moi. Toi plus moi. Nous étions jeunes et beaux et nous nous sommes tant aimés. Sauf que là, je viens de me rendre compte que tu m’as fait la pire saloperie qu’on puisse faire en amour. Tu m’as trompé. Je t’avais fait confiance, contre vents et marées. Contre certains doutes que j’ai pu avoir parfois, mon amour avait toujours su reprendre le dessus. Mais là, tu m’as cocufié et je ne peux pas l’accepter. Tu m’as Trumpé et ça me fait très mal. Aussi, oublie-moi aussi vite que moi je vais t’oublier. Adieu à jamais. Et je ne suis même pas sûr d’avoir envie que God bless you. 

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