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17 août 2016

ça fait déjà un mois

Ou cela fait-il seulement un mois ? Il y a une fois (il était une fois) où on a l’impression que le temps ne va pas à la même vitesse que soi. Et encore d’autres fois (ils étaient d’autres fois) où le temps ne va pas toujours à la même vitesse que la sienne. Je m’explique : il va tantôt trop vite, il va tantôt trop lentement. Je vais certainement enfoncer des portes ouvertes, quand on s’ennuie, évidemment que le temps est plus long que quand on passe un bon moment. Qui n’a pas déjà eu envie d’arrêter les pendules, les horloges et les montres quand on n’a pas envie que quelque chose s’arrête : un moment en amoureux particulièrement réussi, des vacances qui se passent bien ou une soirée entre amis agréable comme jamais ?

Je suis le premier à jouer avec les paradoxes du temps et c’est exactement ce qui se passe, là, alors que je viens de réaliser que ça fait pile un mois que j’ai déménagé. Ça me paraît si loin, si lointain, cette époque antédiluvienne où j’habitais encore l’hyper-centre-ville. Ces temps où l’environnement me stressait, que ce soit celui, extérieur de la rue ou celui, plus sournois, intérieur, de l’immeuble en lui-même, plein de colocations d’étudiants et d’élèves de l’école Tunon, pour ne parler que du conflit des générations. Le reste, je m’en suis toujours accommodé. Et là, si je devais faire un bilan de ce premier mois excentré ? Ça a été à la fois long et court. Long parce que les nouveaux horaires du travail. Court car on n’a pas arrêté pour l’emménagement.

Mais si je devais me prononcer sur les points qui me faisaient le plus peur, après la première visite de cet appartement que j’habite, désormais : les fenêtres sont loin d’être aussi petites qu’elles en avaient l’air la première fois où je les ai vues, c’est tellement lumineux, ici… ou alors, elles ont un secret. La cuisine m’offre plus d’espace que ce que je redoutais. Le séjour, de dix mètres carrés de moins que le précédent, on fait avec d’autant plus facilement que c’est largement compensé par la terrasse. J’y vais souvent, d’ailleurs : pour les repas et certaines siestes sans oublier certains moments de détente avec un bon bouquin. Bref, il reste l’éloignement du tram, ce qu’on voulait mais comme j’ai mon vélo au rez-de-chaussée… tout compte fait, tout va bien, quoi. 

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