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10 juin 2016

les temps ne sont pas durs pour tout le monde

Les temps ne sont pas durs pour tout le monde et je suis stupéfait d’avoir vu que les grévistes faisaient des quêtes pour tenter de renflouer leurs finances, un peu à plat à force de cumuler les jours sans travailler et sans motif pour ne pas y être allé. Car la grève n’est pas un motif recevable pour un patron. Tu ne te présentes pas à ton poste, si tu n’as pas posé de congés, de RTT ou si tu ne peux pas fournir un arrêt maladie, tu es considéré comme totalement absent et il n’y a alors aucune raison pour que tu sois payé pour cette absence. Ça me semble logique. De bonne guerre. Sinon, on imagine très bien ce qui se passerait…

Donc, les syndicalistes les plus durs n’ont pas travaillé pendant trop de jours pour que ça ne les pénalise pas lourdement. Et alors ? Le fait de faire grève, c’est leur choix. Alors, il me semble que c’est à eux d’assumer les conséquences de leur engagement social. Ils ont sans doute les moyens de se passer d’une partie de leur salaire. Ah ben, non, justement, puisqu’ils en sont rendus à faire la manche. Et vous allez voir, dans certains secteurs, je ne serai pas surpris qu’il y en ait qui demandent à ce que les jours de grève leur soient payés. Et s’il le faut, ils arrêteront de nouveau le travail pour obtenir gain de cause et ainsi de suite. Jusqu’à ce que mort s’ensuive ?

En tout cas, il est hors de question qu’on me tende la moindre soucoupe pour recevoir ne serait-ce qu’un centime de ma poche. Je ne finance pas ceux qui emmerdent le monde. D’ailleurs, j’estime que ceux qui leur donnent quelques euros ont bien les moyens de claquer leur argent. Qu’ils ne viennent pas se plaindre, ensuite, si les temps sont durs. S’ils croient que les temps sont durs. Tout dépend de ce qu’on fait de son argent. Ce n’est plus une question de pouvoir d’achat mais de vouloir d’achat. Ni plus, ni moins. Moi, j’hésite à leur faire un doigt ou un bras d’honneur, à ceux qui tendraient la main pour recevoir quelque chose. De toute façon, ça sera directement un bras d’honneur.

C’est vrai, ça. Si on leur donne un doigt, ils vous prennent le bras, de toute façon. Autant le leur faire tout de suite et partir la tête haute. Sans même avoir honte de ne pas être compatissant à leur triste sort de travailleurs pas vraiment au boulot qui font croire aux autres que leurs revendications c’est pour le bien de tous les autres. Mon cul, oui ! C’est toujours chacun pour sa gueule. Les altruistes, il y a belle lurette qu’ils ont disparu de la surface du monde du travail. Ou alors, ils sont tellement minoritaires que…

Enfin voilà, quoi. Après le Sarkothon pour renflouer l’ex-UMP, alors que je pensais que nous avions touché le fond dans l’indécence publique, voilà que les syndicalistes s’y mettent sans vergogne. Tiens, c’est un pléonasme, que je viens de faire, là. Après le Sarkothon, donc, voici le Cégététhon. Alors moi, je dis que si le thon, c’est bon, je ne suis pas sûr que ça soit la même chose avec ces deux-là. Moi, si je donne, ce n’est qu’à des associations reconnues d’utilité publique. Pas à celles qui me semblent vraiment trop d’inutilité publique. Voilà. C’est dit. Inutile de m’adresser la parole pour avoir une pièce. Inutile de me solliciter par mail. Je ne suis là pour aucun syndicaliste même dans la misère. 

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