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16 mai 2016

107 et quelques milliards

Cette nuit, entre deux moments de sommeil, je me suis posé une question que j’ai trouvé vachement intéressante et je me suis rendormi dessus mais j’ai de la chance, car ce matin, en ce lundi férié pour les autres, elle m’est revenu après mon petit-déjeuner. Et je la trouve tellement bien, ma question que je me demande si je dois la garder pour moi ou la partager avec les rares lecteurs de mon blog. Mais comme je ne suis pas quelqu’un de chiche, j’ai décidé d’en parler ici. Il ne faut pas penser qu’à soi, comme disent les vers. À soi. (Ça, c’était un calembour, je le signale pour ceux qui ne l’auraient pas remarqué, des fois, il faut préciser les choses sinon, elles tombent à plat.)

Je me suis donc demandé combien d’hommes et de femmes la terre a pu porter depuis le début de l’humanité. Et j’avoue avoir eu beaucoup de mal à répondre à la question alors que je ne dormais pas encore et que je n’étais pas non plus totalement réveillé. Je me suis donc mis à compter déjà mes proches. Sauf que rapidement, de compter, ça m’a replongé dans un sommeil qui n’a pas duré des heures car il fut en pointillés toute la nuit durant. À chaque fois, je suis reparti de zéro mais je ne suis jamais allé bien loin dans mon comptage. Heureusement qu’au début, j’inventoriais d’abord ma famille immédiate, ça n’était pas très difficile à faire.

Pas de quoi s’emmêler les pinceaux.  J’ai fait simple. D’abord, il y a moi. Ça fait un. Ensuite, le président, avec moi, ça fait deux. Et mes parents, ça fait quatre. Mes deux frères, ça fait six. Ma belle-sœur, ça fait sept. Leurs trois enfants, ça fait dix. On va donc faire un premier lot de dix et je vais faire une croix pour m’en souvenir. Ensuite, si je compte mes quatre grands-parents, ça fait quatorze. Si je compte mes oncles et mes tantes directs, ça fait… du côté de ma mère, ça fait huit et du côté de mon père, ça fait quatre de plus. J’en suis donc déjà à vingt-six. Ben dites donc, je ne suis pas au bout de mes peines. Mais quand on veut, on peut. C’est ce qu’on m’a toujours dit.

J’en suis donc à vingt-six. On va continuer sur les cousins et les cousines et ensuite, histoire de varier un peu, je passerai aux amis et encore ensuite, aux collègues. Pour les voisins, on verra dans un autre temps et pour les inconnus, je les ferai en dernier. Je suppose que ça sera ça le plus difficile. C’est de compter tous ceux avec qui je n’ai aucun lien. J’en étais donc à vingt-six. Si j’ajoute mes cousins et mes cousines, donc, ça fait trente de plus. On arrive à cinquante-six. Je ne sais pas comptabiliser leurs enfants, donc, on va passer aux amis proches. Le patron et Claude, ça fait deux. Avec Christophe, le neveu, ça fait trois. Plus Pedro, Arnold, bien sûr, Pauline et Bernard, ça fait soixante-trois.

On va ajouter Petra, Hamid, Daniel, Marie-Hélène, le docteur Hellali, Karine (plus son mec et son fils), Frank, Ingrid et leurs deux enfants, Christine et Peter pour arriver à soixante-dix-sept. On va faire une pause. Et je me réalise que je suis très loin du compte puisqu’il paraît qu’on a été 107 milliards 602 millions 707 mille 791 environ en cumulé depuis le début. Ça va être difficile aussi de se reconnaître sur l’immense photo de famille. Alors, le mieux, c’est que je persiste à considérer que ma question était excellente et tant pis si je sais que je ne parviendrai jamais à contrôler si le résultat annoncé est juste. On va faire confiance aux spécialistes. Ce que je ne suis pas. 

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