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24 février 2016

de sept à quatre

La course aux appartements a bel et bien repris, depuis deux jours. Hier, la visite d’un bien qui a tapé dans l’œil du président mais un peu moins dans le mien, pas tant pour le bien en lui-même que pour le quartier que je ne sens pas plus que ça. Et cet après-midi, deuxième visite d’un autre bien qui me trotte dans la tête depuis que nous l’avons vu la première fois, il y a trois semaines. Cette fois-ci, il me fallait le revoir pour pouvoir enfin choisir : ça passe ou ça casse. M’en débarrasser l’esprit ou me décider à aller plus loin, continuer d’imaginer comment vivre dedans et comment y recevoir parents et amis.

Deux biens similaires mais à l’opposé l’un de l’autre. Autant l’un est tout neuf, sorti de terre en juillet 2015, autant l’autre qui n’a que vingt/vingt-cinq ans semble faire aussi vieux que moi qui en ai plus que le double. Autant l’un est étrangement contemporain (et Dieu sait si j’aime ça) tout en étant limite immeuble de cité à la dernière mode, autant l’autre fait déjà défraîchi, mal entretenu, mal habité comme une résidence qui se serait dégradée avec le temps pour finir sa jeune vie en HLM légèrement un peu au-dessus de la gamme basique. Mais ça, ce n’est que pour les extérieurs des deux immeubles.

Autant l’un, avec ses trois chambres à la Dalton, de la plus petite à la plus grande et son séjour un peu étriqué fait tellement propre, fonctionnel et confortable que l’on peut tout à fait se voir dedans, arriver avec son pique-nique et manger par terre sans rien avoir à faire d’autre qu’imaginer construire une espèce de pergola ou de véranda sur la grande terrasse de 21 mètres carrés. Autant l’autre ne donne pas envie de s’y installer car il faut presque tout refaire et quand on essaie de mesurer l’ampleur des travaux car si moi, je veux essayer, je sais que je vais vite finir en autruche, la tête dans le sol pour ne pas voir les problèmes en face.

Alors, la question qui se pose à moi, ce soir, c’est : ai-je encore et toujours envie de l’appartement de la rue Carros ? C’est dans un environnement un peu comme à la campagne mais rien ne garantit le calme et quand on voit le bazar, pour ne pas dire le bordel, qui se trouve sur la terrasse mitoyenne d’une des nôtres (celle du séjour), ça signifie que si les voisins sont aussi négligents que ce qu’ils laissent sur leur terrasse principale, ça ne pourra pas bien se passer. De toute façon, les parties communes de cet immeuble sont vraiment à l’image de ce que nous craignons : des habitants qui s’en foutent.

Je regretterai ces sept pièces, ces six chambres ou bureaux ou salons. Ces trois salles d’eau et de bains (qu’il fallait toutes refaire), je regretterai ces deux niveaux, les deux derniers étages de l’immeuble, avec un escalier, certes mais aussi la possibilité de prendre l’ascenseur sur le palier pour aller de l’un à l’autre. En cas de problème pour monter ou descendre l’escalier. Mais bon, je suis capable de me contenter de quatre pièces au lieu de sept. Tant pis pour l’espace. Surtout quand les pièces sont petites, toutes. Peut-être que ça n’aurait pas été vivable. Il reste celui des hangars. Qui me laisse un peu hagard. Je suis comme une truie qui doute, ce soir. 

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