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24 janvier 2016

bé, ba, bu, bo, bi

Ça n’a pas été aussi simple que ça que de définir l’ordre car écrire ba, be, bi, bo, bu, comme celui dans lequel on récite toujours les voyelles, Ça ne me convenait pas. Ça n’allait pas dans le sens de ce que je voulais écrire aujourd’hui. Là, ça me va très bien, c’est très réfléchi et vous allez comprendre pourquoi en lisant la suite. Mais avant tout, j’aimerais bien digresser un peu malgré la résolution que j’ai prise en début d’année car si je ne le fais pas, je vais refouler et après, soit j’aurais mal à la tête, soit je vais subir un reflux gastrique et bon, c’est dimanche, je ne vais pas m’embarrasser de ce genre de tracas. Ce n’est qu’une toute petite digression, rassurez-vous car ce que je voudrais dire avant d’entrer dans le vif du sujet, ça a quand même un rapport avec lui. Le sujet. Vous me suivez ? De toute façon, c’est raté, j’ai quelques brûlures d’estomac, ce matin, déjà…

Alors, bébé, je le fus et j’ai même failli être élu le plus beau bébé de Rochecorbon si mes parents m’avaient seulement inscrit à ce concours qui n’a jamais existé mais ce qui n’a jamais existé aurait pu l’être et j’aurais pu facilement monter sur la plus haute marche du podium si seulement… qui sait ce qu’aurait été ma vie avec ce premier titre, ce premier diplôme à un âge si jeune ? Ensuite, on va passer sur l’enfance et arriver tout de suite de mes seize ans jusqu’à un peu plus de vingt ans, quelques années pendant lesquelles, avec un peu de retard (j’aurais dû naître quatre ou cinq ans plus tôt), j’aurais pu être hippie et comme j’étais cool, on peut dire que j’ai été un peu baba. J’en avais les idées, les convictions et le goût pour un certain art de vivre un peu différent, l’esprit communautaire, la vie en collectivité, le retour à la nature et aux sabots de bois.

Un peu plus grand, à la quarantaine juste dépassée de quelques poils, je me suis retrouvé bubu avant l’heure. C’est devenu très à la mode depuis tout récemment et ce n’est pas Emmanuel Macron qui me contredira mais être branché urbain comme j’ai pu l’être en arrivant à Bordeaux, fin février 2000, ça a marqué une période de ma vie, celle où je me suis le mieux senti dans ma peau. Pour rien au monde je ne retournerais à mes vingt ans mais à mes quarante ans, oui. Ensuite, avec l’acquisition de l’appartement, on peut dire que je suis devenu un peu bobo et j’ai commencé de fréquenter les boutiques bios et j’ai préféré me tourner vers des solutions alternatives pour me soigner. Enfin, je peux dire qu’aujourd’hui, à cinquante-six ans passés de plus d’un mois, je peux dire que bibi, globalement, il se sent bien mais ça n’est pas encore tout à fait ça. Je fais avec ce que j’ai. Et je fais sans ce qui me manque. Mais ça va. 

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