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31 octobre 2015

où ai-je la tête ?

Finalement, j’aime beaucoup les idées reçues car je suis un peu sadique et j’aime particulièrement leur tordre le cou. Une espèce de vengeance si personnelle que mes proches me comprendront sans plus de détails. 

Et aujourd’hui, c’est du sujet de la guillotine dont j’ai envie de parler. Parce que j’ai ça dans la tête depuis un bon moment et il ne faut jamais couper court à ses idées sous peine (capitale) de les perdre en route. Je voudrais juste préciser que ce n’est pas monsieur Guillotin qui inventa la machine du même nom. Non, non.

D’abord parce que le monsieur Guillotin à qui on attribue l’invention de la guillotine n’a pas vraiment existé. Il y eut bien un Guillotin à Paris mais il était plutôt sot, c’était un gueux et tout le monde s’accorde qu’il n’a pas inventé le fil à couper le beurre. À la limite, il était du genre à couper les cheveux en quatre mais ça emmerdait plutôt ses proches qu’autre chose. Un toc avant la mode, quoi !

Non, non. La guillotine, dans son aspect tranchant, existe depuis bien avant la Révolution Française puisqu’on en voit des traces à Naples, en Allemagne  et aux Pays-Bas (pratique, les Pays-Bas, la tête tombait de moins haut, ça faisait moins mal !) On dit même que certains martyres chrétiens furent mis à mort ainsi dans l’Antiquité mais les personnes qui le disent sont si vieilles qu’on est en droit de se demander si elles ont encore bien toute leur tête.

Cependant, en France, c’est le docteur Antoine Louis qui fut chargé de fabriquer une machine un peu plus rapide et plus propre que la hache ou la scie égoïne pour trancher la tête des condamnés à mort. D’ailleurs, de ce fait, la guillotine a failli s’appeler la Louison ou Louisette mais ça ne plaisait pas vraiment à Louis XVI qui n’avait décidément aucun don de visionnaire. Quelle tête en l’air, celui-là !

De toute façon, tout le monde s’en fout un peu aujourd’hui puisque la guillotine, on ne sait même plus où elle a été remisée depuis 1981. Et personne n’a jamais eu de compassion pour le bourreau, premier chômeur de l’ère Mitterrand. Aux dernières nouvelles, il s’était reconverti dans la boucherie, Bernard, celui qu’on a remercié en même temps que Danielle Gilbert. Ils devaient tous les deux avoir une tête qui ne revenait pas au nouveau pouvoir en place. 

Tout ça pour dire que franchement, la guillotine, c’était quand même une façon de tuer le mal dans l’œuf. À l’époque de la peine de mort, aucun criminel de mourrait de la maladie d’Alzheimer. Une autre façon de perdre la tête. "Depuis que j'ai vu Suzette..."

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