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22 septembre 2015

au nid soit celui qui pense

Hier matin, en écrivant mon billet du dernier jour avant le reste de ma vie, j’ai évoqué (trop) brièvement le fait que j’avais joué à l’espion de très bonne heure, alors qu’il faisait encore nuit noire. J’ai parlé du fait que j’avais pris les jumelles pour regarder depuis une des fenêtres du séjour mais que je n’avais rien pu voir. Mais je n’ai pas dit pourquoi je me suis pris un instant pour James Bond ou OSS 117. Non pas que je voulais savoir ce que faisaient mes voisins d’en face vu qu’à cette heure si matinale, hier matin, ils devaient tous dormir car il n’y avait aucune lumière nulle part, dans quel que appartement que ce soit, quel que soit l’immeuble d’en face vers lequel je pouvais jeter un œil. Il m’est déjà arrivé de lorgner sur ce que pouvaient faire mes voisins d’en face mais pas ce dernier lundi matin. Non, je voulais juste savoir si par hasard et par une improbable chance, TBC, qui gère les trams (et les autres transports en commun sur Bordeaux Métropole) avait enfin choisi d’avancer les horaires des premiers trams pour la rive droite. Mais hier matin, les panneaux lumineux étaient en panne. Bref.

Et ce matin, je suis retourné à mon travail en prenant la voiture comme tous les jours depuis le début de l’année 2015. Avant, je pouvais prendre un tram vers 5h, maintenant, il me faut attendre 5h45 et ça, pour moi, ça revient à faire une grasse matinée que je ne m’autorise pas à faire en semaine. Du coup, je me motorise tout seul à défaut de m’autoriser autre chose. Et je fais contre mauvaise fortune, bon cœur car du coup, je ne peux plus lire comme avant, quand je prenais le tram. En voiture, je n’ai jamais essayé, mais ça me semble un peu trop dangereux. Et je suis arrivé au bureau à 5h pétantes. Sous une pluie pas encore battante puisque la première averse n’est arrivée que vers 6h. J’étais déjà bien à l’abri, dans mon petit nid professionnel, entouré de papiers et envahi d’informations que mon binôme me donnait. C’est la première fois qu’il se passe autant de choses dans l’entreprise alors que je suis en vacances. J’ai un peu l’habitude de découvrir des nouveautés en revenant mais là, c’est carrément le grand chambardement (hommage à Guy Béart, au passage, tiens !)…

Je suis celui qui pensais trouver un peu de retard, cette année, a contrario des précédentes mais je ne pensais pas avoir autant à faire en arrivant de deux semaines et un jour de congés. Mais en plus, j’ai passé un peu de temps à écouter ce qui s’était passé, les nouveautés, les changements et les infos pas encore tout à fait officielles mais pas loin et celles, plus officieuses, que surtout, je ne dois répéter à personne alors, vous comprendrez bien pourquoi je n’en parlerai pas ici. Mais je peux quand même dire que j’ai fait la connaissance de mon nouveau directeur, un homme entre 45 et 50 ans, un peu vérolé du visage, plutôt bien mis de sa personne mais très odorant. Il doit s’asperger de parfum (qui me semble bon marché) et ça m’a donné mal à la tête alors qu’il a été charmant et bien élevé. J’en ai fait de même. Les odeurs en moins. Et il a été discrètement question de Nantes pour les gens du siège social, qui sont basés sur le même site que nous, ici, à Lormont. Pour certains, c’est un vrai problème que de s’imaginer partir là-bas. Pour moi, qui ne suis pas concerné, j’ai poussé un ouf car je ne me voyais pas changer de ville. Maintenant, c’est fini. J’ai mon tram (parfois) ici, mes jumelles pour regarder les immeubles d’en face, mon appartement, un nid plutôt douillet même si nous songeons de plus en plus à en changer. Mais nous allons rester à Bordeaux. Qu’on se le dise.

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