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15 août 2015

l'empire des sens (3/5)

Résumé des épisodes précédents : On dit que nous avons cinq sens, définis par Aristote au cours du quatrième siècle avant J.C. (à vous de voir si vous préférez Jean Cocteau, Jésus Christ ou, plus simplement, Jean-Claude) et c’est toujours ce que j’ai entendu dire (ce qui prouve que mon ouïe fonctionne) depuis que j’ai eu l’âge d’être scolarisé. Et ne voilà-t-il pas que ces derniers jours, j’ai lu (ce qui prouve que ma vue fonctionne) qu’on en aurait plutôt 9 voire 21. Je n’ai pas trouvé trace des dixième au vingt-et-unième sens mais j’ai envie de parler des cinq classiques, des 4 plus récemment validés par la communauté scientifique et d’un petit dixième que tout le monde connaît mais qu’on oublie systématiquement. Et au passage, je me permettrai d’en ajouter cinq de plus en bonus pour le même prix. Aujourd’hui, nous allons parler de la vue et de la nociception.

La vue : hier, j’ai parlé à vue de nez, aujourd’hui, je vais dire qu’à vue d’œil, c’est quand même vachement pratique de voir où on met les pieds, ce qui se passe autour de soi (dans la rue, par exemple) ou même de regarder Wish List sur TF1 en été parce que Christophe Dechavanne, on l’aime bien (et on ne peut pas forcément en dire autant du jeu en lui-même, non plutôt des candidats mais c’est une autre histoire) parce que sinon, nous serions aveugles. Et comme il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, celui qui ne veut pas voir ne peut justement pas voir qu’au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Et le Cyclope aussi. Mais pas les cyclones. D’où le fait qu’il vaut mieux avoir ses deux yeux en bon état qu’un seul. Ça permet de voir venir. Alors que quand on en n’a plus qu’un seul, on a tendance à se Lepéniser et ça, ce n’est pas bien du tout. Tant qu’à faire, je préfèrerais encore ne rien voir du tout que de tout voir que d’un seul œil. Parce que la vue, c’est la vie. Et parce que voir ou bien se conduire, il faut choisir.

La Nociception : ça permet de percevoir la douleur au niveau de la peau, des os, ou des organes viscéraux. Par exemple, si on se cogne la rate, on a mal. Et on se dit : je me suis cogné la rate. Ce qui n’arrive pas souvent. Qu’on le dise ou que ça arrive. Revenons à la nociception : c’est une fonction défensive, un peu comme un système d’alarme. On se cogne le coude, ça envoie un signal au cerveau par les nerfs et le cerveau envoie un message à la parole pour qu’on puisse s’écrier : « Putain, je me suis cogné le coude, ça fait super mal bordel de merde ! » afin que tout le monde sache qu’on est à l’article de la mort et qu’il faut appeler le SAMU. Et ce n’est pas juste une question d’être douillet, non, c’est juste que quand on se cogne le coude, ça fait vraiment super mal. À côté, ceux qui ont un accident d’avion, c’est de la rigolade car de toute façon, ils n’ont pas le temps d’envoyer un signal au cerveau qui pourrait alors envoyer un message à la parole. Donc, quand je vous dis que si je me cogne le coude, ça fait super mal, c’est bien que je suis hyper sensible de mes nocicepteurs.

Le bonus du jour : le sens des affaires. Je pense que j’ai le sens des affaires. Il suffit d’acheter mon livre pour le savoir. C’est vrai, ça. Si vous achetez mon livre pour savoir comment faire de l’argent facile « Comment se faire de l’argent facile », vous le saurez. Il suffit de m’envoyer trente euros sur un compte au Liechtenstein et vous le recevrez sous quarante-huit heures. Ou jamais. Mais si vous le recevez, vous verrez que la recette est simple. Il suffit de faire croire aux gens qu’ils vont pouvoir gagner de l’argent facile. Je leur explique qu’il suffit de leur dire qu’on a écrit un livre sur le sujet. Sans donner aucun truc si ce n’est qu’on a récupéré leurs trente euros dans la poche, sans se fatiguer vraiment. Et vous devriez aussi acheter mon livre « comment ne plus se faire avoir avec des achats par correspondance » et vous n’aurez alors plus jamais aucun problème de ce genre.

Demain, qui sera un autre jour, nous parlerons du goût de la proprioception. Pour ce qui est du bonus gratuit, ce sera une surprise. Et une surprise, ça ne se dévoile jamais à l’avance. Ou alors, vous me donnez dix euros et je vous livre le scoop. C’est à vous de voir.

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