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16 juillet 2015

zombie Jacob

Il y a des jours où je préfère m’isoler, m’enfermer, me replier sur moi-même. Me reclure comme si j’entrais dans certains ordres, pas les ordres religieux, non, les ordres égocentrés, introspectifs et moraux. Histoire de ne plus avoir aucun rapport, ni de près, ni de loin avec les autres. Avec tous ces étrangers qui sont autour de moi et quand je parle d’étrangers, je ne parle pas de ceux qui ne sont pas du même sol que le mien mais de tous ceux qui m’entourent, quels qu’ils soient. Tous ceux qui me semblent à mille lieues de moi. Tous ceux qui ne savent pas que j’ai un nombril qui ne demande qu’à ce qu’on le flatte et qui ne le sait pas et ne le fait pas reste un discordant pour ma propre vie.

Aujourd’hui est un jour comme ça. D’abord parce que je me suis levé à l’envers, la tête dans le cul et sans aucune motivation pour imaginer que j’allais devoir vivre une nouvelle journée dans des chaleurs insupportables et non désirées. Contre mauvaise fortune, bon cœur ? On va dire ça car ensuite, ce fut une journée matinée de mollesse qui m’attendait au bureau avec moult bâillements et envie d’en partir pour aller m’allonger dans un coin un peu ventilé afin d’oublier tout ça, même ceux que j’aime bien. Enfin, je suis rentré chez moi, j’ai décidé de squatter le canapé pendant plus de deux heures, sans forcément dormir mais en regardant la télé, en somnolant ou l’inverse.

Et pendant ce temps-là, j’ai tenté d’oublier qu’il existait un dehors hostile, qu’il y avait un coup de chaud qui essayait de m’attraper dans ses filets et, pour couronner le tout, cerise pourrie sur le gâteau mal cuit, surtout, surtout, surtout : la braderie. Cette espèce de pseudo animation commerciale qui a lieu deux fois par an pendant les soldes. Et que je déteste car c’est la foire à n’importe quoi sous prétexte de prix bas et la foire aux rues encombrées de badauds qui ne savent pas bader. Alors, pendant trois jours, je vais continuer de m’improviser le plus ermite possible. De vivre en zombie, plus ou moins malgré moi. En zombie Jacob, tiens, ça semble moins pire.

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