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6 mai 2015

se laver les poêles

Bien sûr, il y a aura toujours des esprits pervers pour voir malice et obsession de la chose de ma part. Alors que par du tout. Et quand j’écris « pas du tout », c’est profondément « pas du tout », pas juste au bord. Parce que le titre ne veut rien dire d’autre que laver les poêles quand on en a sali plusieurs après avoir dîné. Ni plus, ni moins. Il  n’y a pas la queue d’une seule arrière-pensée dans mes propos. Il y a des queues de poêles et des queues de casseroles, certes, mais pas plus. Et des casseroles, je suis comme tout le monde, j’en ai aussi. Certaines pas vraiment avouables et d’autres, plus nombreuses qui peuvent prêter à rire. Ou à seulement sourire, ce qui est déjà ça. Et une journée avec au moins un sourire, ce n’est pas une journée perdue. Surtout en ces temps difficiles. J’en veux pour preuve ce qui arrive chez les Le Pen. Les temps sont durs pour tout le monde.

Non, là, c’est juste que nous sommes en panne d’évier dans la cuisine depuis vendredi, le 1er mai. Certainement que j’ai fait une bêtise sans faire attention et que je n’ai pas versé que de l’eau dans l’évier après avoir fait des plantations sur le balcon. Et c’est sans doute la goutte qui a fait déborder le vase alors que je devrais plutôt parler d’une goutte qui a fait se boucher le siphon. Parce que le siphon, chez moi, sous l’évier, il est non seulement un peu tordu mais en plus, il n’écoute jamais rien. À croire qu’il est bouché des esgourdes. Peu importe qu’il nous entende ou non, ce qui nous a surtout embêtés, c’est de ne plus avoir la possibilité d’utiliser le robinet de la cuisine sans risquer un débordement. Déjà qu’on vient de se farcir un tremblement de terre au Népal, on ne va pas subir un tsunami dans la cuisine, non ? Et donc, il a fallu réagir. Et pas qu’un peu vite.

Alors, comme pour quand nous avions fait repeindre la cuisine, j’ai décidé de faire la vaisselle tout le week-end dans la douche, tout nu, accroupi avec plusieurs bassines, mes lunettes et beaucoup d’attention pour ne rien casser. Et là, en me retrouvant le cul nu et le devant aussi, replié sur moi-même, j’ai soudain pris conscience, en lavant deux poêles et une casserole que ça allait jaser dans les placards, une fois le dos tourné. En effet, je suis sûr que j’allais être mis en comparaison et je dois dire que ça me dérange un peu car je sais que les poêles et la casserole n’auront pas tenu compte d’un élément important, elles étaient en forme, elles. Moi, pas trop. En plus, je n’avais pas la tête à ça. Alors, pourquoi et comment imaginer cette comparaison pourtant inéluctable. Du coup, j’ai choisi de reprendre les vaisselles dans la cuisine, dans une bassine géante. En restant habillé. Un peu de pudeur et d’intimité, tout de même. 

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