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2 mai 2015

homopolars

Bien sûr que je le sais que ce mot, homopolars, n’existe pas. Je le sais d’autant mieux que je viens de l’inventer alors que je savais déjà de quoi j’allais parler aujourd’hui mais que j’avais un problème pour trouver un titre accrocheur pour ne pas dire racoleur. C’est chose faite. Je suis sûr qu’il y en a déjà qui ont salivé en s’imaginant que j’allais parler de policiers qui n’ont pas la même sexualité que celle de Christine Boutin. Raté. En réalité, je voulais juste vous mettre en garde contre l’homonymie, même approximative, qui peut exister, notamment chez les auteurs de polars.

Parce que, il n’y a pas si longtemps que ça, j’ai voulu acheter un bouquin d’un auteur dont je n’avais fait qu’entendre parler mais en bien. Et mal m’a pris de m’adresser à la Fnac pour demander le renseignement qui va bien et quand j’ai parlé de Birgitt Hobber, on a évidemment confondu avec Brigitte Aubert. Et moi, tout content d’avoir trouvé une vendeuse compétente, je lui ai dit que oui, je voulais passer la commande. Parce que « autocrimes », je ne le trouvais nulle part ailleurs.

Et quand ma commande est arrivée, c’est un polar de Brigitte Aubert que j’ai reçu. Alors, comme celui-ci, « une âme à part », je ne l’avais pas, je l’ai conservé et je me suis débrouillé autrement pour acquérir celui de Birgitt Hobber. Parce que Brigitte Aubert, au début, quand j’ai découvert ses premiers romans noirs, j’ai adoré mais depuis quelques années, ça tourne systématiquement à l’effet de style qui se voit et les intrigues sont complètement frappadingues. Et moi, je pense qu’on ne peut pas justifier d’enquêtes policières avec des éléments paranormaux en permanence. Alors, j’ai tendance à moins apprécie, depuis ça.

Alors que Birgitt Hobber, dont j’avais entendu dire le plus grand bien de son roman « Autocrimes », je peux vous dire que je n’ai pas été déçu et que l’attente en valait bien la chandelle. Et le jeu était venu à point nommé. J’avais envie d’être épaté et je peux vous assurer que c’est bien plus qu’épaté, que je fus, c’est carrément sur le cul enthousiaste. Enfin, je veux dire : sur le cul et enthousiaste et non pas sur un cul enthousiaste comme si un cul pouvait ressentir de l’exaltation. Ah oui ? Bah, ce n’est pas le sujet du jour, on en reparlera une autre fois, si vous le voulez bien.

Revenons à Birgitt Hobber qui, pour moi, a écrit le polar, ou le thriller, du siècle pour ne pas dire du millénaire. Car d’intrigues bien ficelées en indices qui font tourner le lecteur en bourrique, le coup de théâtre final d’ »Autocrimes » est bien plus qu’un coup de théâtre. Imaginez seulement un roman policier dont le coupable, dont le tueur en série, n’est rien d’autre que l’auteur lui-même. Le bouquin est écrit à la première personne et c’est véritablement troublant de voir l’auteur entendre la police frapper chez lui pour venir l’arrêter. Vraiment, c’est un bon polar, je ne peux que vous le conseiller. C’est chez MaxiPoche Domaine Étranger.

 

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Commentaires
C
Homo-polar : avant, c'était les polars pour les curetons... maintenant le père dit "mon fils"... donc les curetons sont comme les gastéropodes ! Coquins ces curetons...
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