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9 décembre 2014

trop égo

Le patron s’en va demain à Agen pour ses affaires et il m’a demandé si j’avais besoin de quelque chose. Pas nécessairement en rapport avec ses affaires, non, évidemment. Parce que ça se saurait s’il pouvait me rapporter un chèque de 3 000 euros juste comme ça, histoire de se dire que ça fait deux fois 1 500 ou trois fois 1 000. Et encore, quand j’écris 3 000 euros, c’est parce que ça m’est venu sans que je réfléchisse mais j’aurais pu mettre 7 000 ou 34 000. C’est vrai ça, quand on aime et quand on peut, je suppose qu’on ne compte pas. Mais tout ça est hors de propos. Non, hormis le fait que je sais déjà qu’il va ramener des chocolats et des pruneaux pour lui et pour d’autres, en ce qui me concerne, il y a une chose que je lui ai demandée. Que je me suis permis de lui demander. Même si je sais que ce n’est pas bien de réclamer.

Parce que je sais aussi que ça ne va rien lui coûter. Il a rendez-vous avec son banquier qui ne peut pas lui refuser grand-chose (seulement le fait de me faire un don de 3 000, 7 000 ou 34 000 euros mais on ne va pas revenir sur des choses qui fâchent) et normalement, dès demain soir il devrait revenir avec ces grands calendriers qui servent aussi de sous-main. Dont je me sers de sous-main au bureau. Ces grands calendriers plutôt destinés à être muraux mais pour moi, ce sont des calendriers-bureaux. J’aime avoir au moins un semestre entier sous les mains et sous les yeux quand je travaille. Et là, à sa banque, ils sont généreux car il y a sept mois par face. Et j’aime les années de 14 mois. Parce que rien que si on imagine une année comme un calendrier de l’Avent, avec  500 euros à découvrir par mois, on y arriverait aux 7 000 évoqués plus haut. Je dis ça, je ne dis rien.

Enfin bon, tout ça pour dire que j’aime bien avoir les six premiers mois de l’année en cours avec le dernier de l’année précédente sur une même face. Et les six derniers mois avec le premier de l’année suivante. D’où les quatorze mois rassemblés en une seule année. Ça me plaît bien. Et j’aime bien l’idée d’avoir quatorze mois par an pour faire tout ce que j’ai à faire. Quand je pense que certains n’ont que treize mois de salaire ! Les peu nantis qu’ils sont, tiens ! Et ce n’est pas tout, ce n’est pas que parce que je n’ai jamais assez de temps pour tout faire que j’aime les années de quatorze mois et les semestres de sept. C’est aussi et surtout parce que j’ai évidemment un égo plus grand que mon ventre. Et quelque part, quatorze fois moi par an, ça me flatte et en ces temps difficiles, ça me fait un bien fou. Je me contente de peu, finalement. Juste un peu d’égo. Juste un peu mais sans demi-mesure.  

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