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8 octobre 2014

terrorisme phlébotominal (2)

Pour entrer un peu plus dans les détails de mon action anti-terrorisme contre les moucherons, je me dois de vous donner quelques explications car j’ai bien compris, devant vos mines ahuries, que vous vous étiez demandé si je n’étais pas tombé sur la tête. Ou sur un os. Ou sous un choc. Non, non, que nenni, rien de tout cela car je suis bel et bien en croisade tous les jours entre le début du printemps et la fin de l’automne contre ces bestioles qui m’énervent tout autant qu’elles me dégoutent. Et me tapent sur le système nerveux.

Je n’ai jamais aimé les mouches, elles me rendent vite hystériques (pas au point de pousser des cris aigus mais au point de n’avoir de cesse de les avoir tuées, oui) mais je me rends compte que les moucherons, c’est encore bien plus pernicieux et pervers que les mouches. Car c’est plus petit et on les voit moins venir et à la différence des mouches, les moucherons se servent sur les légumes, les fruits, le pain, les éponges, dans la poubelle et si on n’y prend garde, laissent des cadavres organiques.

Alors, pour lutter contre eux plus efficacement, cette année, je me suis fait violence et j’ai enfermé systématiquement les fruits d’été au réfrigérateur et je n’ai laissé traîner aucun poivron, aucune tomate ni aucun autre obscur objet du désir pour eux. Je n’avais laissé qu’une brassée d’oignons dont des rouges. Eh bien, ils sont allés jusqu’à m’en pourrir deux et quand je dis pourrir, je ne dis pas à moitié pourrir mais pourrir totalement. Beuark ! Déjà l’oignon cru, ça sent fort mais l’oignon pourri, je ne vous dis pas.

Mais c’est sans compter qu’on en trouve aussi dans la salle de bains et dans les toilettes, des moucherons. Je ne sais pas pourquoi. Mais là encore, je sévis. Encore et toujours et encore et toujours. Et paf, et pif et pouf. Je suis le roi de la tapette à mouches. J’en ai plusieurs que j’achète chez un épicier arabe, cours Victor Hugo. Une jaune, une orange et une verte, légèrement fluo, histoires de varier les plaisirs pendant mes combats. Et pour ne pas qu’ils s’habituent à une seule couleur, les petits morveux.

Ce qui me rassure, c’est que ce n’est pas que contre moi, que ce n’est pas que chez moi. J’en ai vu chez le patron, à Bordeaux, à Biscarrosse. J’en ai vu dans les rayons fruits et légumes des supermarchés. J’en ai vu aux Sables d’Olonne même si là-bas, ce sont plus des moucherons de mer que par chez nous. Alors bon, même si de ce côté-là, je suis rassuré, il n’en demeure pas moins que je ne vais pas rendre les armes pour autant. Je ne veux pas me laisser envahir par ces insectes minuscules. Et paf, et pif et pouf.

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