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27 août 2014

mot d'excuse

Hier, alors qu’il dormait profondément après une nuit bien agitée, le soleil a sursauté quand son réveil matin s'est mis à sonner, vous savez, avec ce bruit insupportable que font toutes ces sonneries. D'ailleurs, les réveille-matins ne font rien que des sonneries, ce sont donc des sonnards (si vous ôtez la cédille, vous comprendrez l'astuce !)

Bien sûr, c'est toujours comme ça, vous dormez mal et c'est au petit matin, chagrin, que vous tombez enfin dans les bras de Morphée, bien au chaud et il n'y a pas chose plus cruelle que de vous faire réveiller alors que vous êtes si bien. Et c’est ce qui est arrivé au soleil, hier.

Imaginez un peu, déjà qu'il était mal dans sa tête, il se sentait un peu vaseux, un peu orangé au lieu d'être jaune vif mais en plus, quand il a ouvert un œil, ça n'a rien arrangé. En effet, à travers sa fenêtre, quand il a vu combien il faisait moche, la pluie, le ciel gris, les nuages bas et tout et tout, il a décidé de se faire porter pâle, de se recoucher et de passer la journée au lit. Et en termes de paresse, il en connaît un rayon, ce salopard.

Il n’a donc pas été présent de la journée. C'est un vrai tire-au-flanc parce que moi, je me suis levé contre mauvaise fortune bon cœur. Mais me croiriez-vous si je vous disais qu'il s'en fallait de peu pour que j'aille le rejoindre dans son lit ? Si ce n'est que je n'ai pas l'habitude de coucher avec des gens que je ne connais pas intimement.

Lui, il a sans doute fait un mot d'absence pour justifier le fait qu'il n’est pas venu de la journée. Pour ma part, je vous ai fait ce mot de présence. De présence d'esprit, évidemment. Enfin, je l’espère.

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