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26 août 2014

les souris dansent

C’est franchement du grand n’importe quoi. Dès qu’on a le dos tourné, alors que j’aurais dû m’en douter, ils n’ont fait que des bêtises, « des bêtises quand je ne suis pas là » et moi, hier soir, il y en avait partout et autant vous dire que pour moi, le lundi soir, un peu sacré, c’est comme si c’était mon dimanche soir si j’étais quelqu’un d’autre, veille de reprise pour une semaine de travail, autant vous dire que, hier soir, je n’avais pas spécialement envie de tout ça alors que j’avais déjà toutes mes affaires à ranger. Le linge dans le dressing et ce qu’il y avait dans la glacière, dans le réfrigérateur. Chaque chose à sa place et chacun chez soi et ainsi, les boutons seront bien gardés. Oui, je l’ai fait exprès.

Pour ceux qui seraient largués, involontairement ou dont les bras seraient déjà tombés comme ceux d’un manchot, je vais résumer la situation et faire une synthèse des faits. Et que personne ne sourit à cette phrase. Oui, je suis bel et bien capable de faire des résumés et des synthèses. Si !  C’est juste que je n’en fais que lorsque j’en ai envie. Et j’en ai rarement envie. Et la plupart du temps, c’est quand je suis tout seul. C’est pourquoi personne n’a jamais pu lire un seul texte concis de ma part, sans digression ni grand huit intellectuel. Pas même ma prof de français de première et terminale qui se désespérait de me voir un jour écrire normalement. Sans avoir trop d’imagination.

Donc : les faits et la situation. Le patron nous avait proposé d’aller passer le week-end à Biscarrosse, comme il y a quinze jours parce que, en même temps que nous, il y avait aussi les Claudine et Paul (ou Pauline et Claude ?) qui devaient venir aussi. Tant qu’à faire, autant faire d’une pierre deux coups et se retrouver tous les cinq en famille. Parce que, avec eux, c’est plus qu’entre amis. J’ai déjà parlé de ça dans un billet précédent, soit en janvier 2013, soit en juin 2014 mais je pencherais plutôt pour janvier 2013 parce que si c’était en juin 2014, comme ça serait très frais dans mon esprit doué de synthèse, je m’en souviendrais plus précisément que ça. Et puis, en janvier 2013, il y a eu cet événement qui…

Bon, je me reprends et je continue d’exposer la situation et les faits : nous avons donc passé deux jours et demi ensemble et tout s’est bien passé et nous avons ri, nous avons mangé, nous avons bu, nous avons fait des vaisselles, nous nous sommes reposés sur des transats, nous sommes allés voir l’océan à la plage, nous avons bu un verre en terrasse du Grand Hôtel de la Plage (justement) et nous avons joué au Uno, dimanche soir et nous avons fait quelques courses, nous avons mangé des homards et nous avons bu du champagne et nous étions bien. Très bien. Parce que c’était eux et parce que c’était nous et parce que c’était moi. Et là, rien ne semblait pouvoir nous arriver.

Mais voilà. En fait de sensation d’immortalité et d’invincibilité, en rentrant à Bordeaux hier soir, nous avons découvert l’étendue des dégâts. Nous étions à mille lieues d’imaginer qu’il aurait pu se passer un tel micmac pour ne pas dire bordel. Alors qu’en y repensant bien, finalement, c’était prévisible mais nous ne voulons pas en porter la responsabilité. Chacun est assez grand pour savoir ce qu’il fait. Et donc, je voudrais le dire haut et fort, le crier dans ces colonnes : nous ne cautionnons plus ce qui se passe un coup à l’U.M.P et un coup au P.S. Pas plus que ce qui se passe au gouvernement qu’à la tête de l’état. Et encore moins dans les pages du livre de Cécile Duflot. Nous nous en lavons, je m’en lave les mains.

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