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22 août 2014

l'impôt sur l'infortune

Dans quel monde vivons-nous, ma bonne dame 2 ? Je vous le demande, mon bon monsieur 2. Comme hier, je fulmine contre ce que j’ai appris avant-hier au sujet des impôts. Je fulmine, je peste et je ne décolère pas. Et de moins en moins, il faut le savoir. Car même si je ne suis pas un spécialiste (ni en économie, ni en fiscalité, ni en sociologie), il me semble que je reste frappé du bon sens le plus élémentaire :

Pourquoi plus de la moitié des foyers fiscaux ne paient-ils pas d’impôts ? Je me dis que quelque part, dans le pays des droits de l’homme et du citoyen, où on sait écrire des jolies choses sur le fait que tous les hommes naissent libres et égaux en droit (mais, hélas, ce n’est pas précisé en devoirs !), comment se fait-il que certains soient « systématiquement » et parallèlement bénéficiaires de prestations sociales et non imposables ?

Je sais qu’on va me rétorquer que bon, ce que je dis est très simpliste mais non, je continue de penser (je persiste et signe) que civiquement, il est anormal et injuste qu’on puisse « profiter » de tout et ne rien devoir en échange. Bien sûr, il y en a qui sont nés sous une moins bonne étoile que de nombreux autres et qui vivent plus que chichement. Mais ne serait-il pas tout simplement logique que chacun soit un minimum impliqué dans la vie de la nation, de la République ?

Et même si l’impôt ne devait être que symbolique, genre dix euros, vingt euros voire cinquante euros, au grand maximum pour les très petits revenus, au moins, ça impliquerait les gens de cette catégorie. Ça ne les exclurait pas. Et nous aurions alors tous le droit de critiquer, d’intervenir et de  réagir face aux actions ou « non-actions » de nos dirigeants. Parce que sinon, on en revient toujours au même : peut-être que 1% des français payent 38% des impôts sur le revenu mais combien paient « beaucoup » en n’étant que d’une classe moyenne ?

Dans un pays où on a une telle disparité entre ceux qui participent et ceux qui bénéficient (sans parler des crédits d’impôts), je me dis qu’il ne manquerait plus qu’on connaisse des taux d’abstention record dans toutes nos élections pour que l’on commence à se poser des questions sérieuses : est-ce qu’on marche sur la tête ou est-ce que tout va bien ? Moi, vous me connaissez, je dis ça, je ne dis rien, c’est juste histoire de causer, je ne suis pas du genre ronchon, tout le monde le sait.

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