la valse à deux temps

Tiens, puisqu’il fait beau, enfin, il fait un peu beau, je vais en profiter pour sortir afin de tenter de me trouver une petite balle en mousse pour me dégourdir les bras quand je suis trop longtemps devant l’ordinateur, au bureau, ce qui est le cas tous les jours. Surtout en ce moment. Allez, j’ai besoin de prendre mon portefeuille, mon porte-monnaie et ma carte de tram, on ne sait jamais. Non pas que je veuille emprunter un vélo mais en cas de forte pluie, si je suis sur le trajet de la ligne A, je rentrerai fissa à la maison.

Ah ben non, finalement, il tombe des gouttes et vu la couleur du ciel, on peut supposer que ça ne va pas rester trois petites gouttelettes mine de rien, non, je crains la grosse averse. Celle qui mouille tout. Alors tant pis, je remonte et je sortirai un peu plus tard. Voilà. Je pose mes affaires là, pour tout à l’heure et j’y ajoute le parapluie, on ne sait jamais, on n’est jamais assez à l’abri, en ces temps d’intempéries chroniques. Et pendant ce temps, je vais regarder ce que je dois préparer pour le repas de ce soir, vérifier si j’ai bien tout ce qu’il faut.

Ah ben non, finalement, il fait beau. Alors, ma foi, je vais profiter de cette éclaircie, de cette échappée belle pour aller faire ce que j’ai à faire en ville. Et peut-être même que je traînerai un peu dans certains magasins. Comme la Fnac, par exemple. J’ai l’impression de ne pas y être allé depuis un moment et il y a peut-être des nouveautés intéressantes que je n’ai toujours pas vues. Peut-être serai-je capable de ne pas me laisser tenter. Je n’oublie pas mon parapluie au cas où et je pars, la fleur au fusil, téméraire, sans blouson, juste en polo d’été.

Ah ben non, finalement, il se remet à pleuvoir. Tout compte fait, je vais rentrer à la maison et peut-être me mettre devant l’ordinateur pour essayer de trouver un sujet pour publier le billet quotidien dans mon blog. Je ne sais pas vraiment de quoi parler, je suis un peu vidé, encore un peu plus qu’hier, les journées de travail sont vraiment trop longues et denses et là, j’ai même envie de dormir. Alors qu’il est 16 heures passé. Elles sont seize heures passées. Et moi, je ne sais pas ce dont j’ai vraiment envie.

Ah ben non, finalement, il y a de nouveau un peu de ciel bleu et quelques rayons de soleil. Alors ma foi, peut-être que je vais quand même rester à la maison parce que bon, il y en a un peu marre de cette météo clignotante, surtout un jour de quinze août, à la mi-août. Oui, parce que chat échaudé craint l’eau froide. En tout cas, ce temps qu’il fait depuis quelques jours, c’est assez déroutant (dérou-temps ?) et c’est un peu comme si c’était une valse. Une valse à deux temps : du beau temps et du mauvais temps.