Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
C'est écrit
12 août 2014

mol d'août

La fran-an-ce est fermé-ée ou presque en ce mi-i-lieu du  mois d’aoû-oût. Tou-out marche au ra-alenti-i. Tou-out le mon-onde sauf moi-a.

Parce que moi, moi, moi, j’ai dû mettre le turbo (ça tombe bien, c’est la saison du turbot d’été) dans mon boulot et je peux vous dire que je ne vais pas à la vitesse d’un escargot. Non, non, non. Et que du boulot, j’en ai par-dessus mon bureau (y a-t-il d’ailleurs encore un bureau sous les papiers que j’entasse chaque jour ?) et tout ça parce qu’ils ont trouvé judicieux de valider deux semaines de vacances à Virginie en plein milieu de la pleine haute saison et Audren, mon binôme, lui, on l’a réquisitionné pour faire les nuits car on a aussi validé les congés de plusieurs préparateurs manutentionnaires en même temps au même moment. De la gestion d’entreprise qui n’a rien à envier à la gestion du pays. Et du coup, moi, je fais le boulot de deux personnes et demie. Je n’ose pas dire le boulot de trois parce que ce ne serait pas vrai, pas tout à fait vrai. Et autant dire la vérité et ne pas faire de langue de bois ni me mettre sur un piédestal qui n’en vaut pas la peine. Non, non, non. Je fais bel et bien le travail de deux personnes et demie et vous savez quoi, le pire, ou le meilleur, c’est que samedi, après avoir bien transpiré pendant cinq jours malgré les intempéries, j’ai quitté mon travail à jour. Tout était fait et moi, j’étais refait. Fatigué. Flapi. Éreinté. Démoli. Aussi, je suis allé me mettre au vert pendant deux jours mais à Biscarrosse, pas à Auvers même si cette année, ce fut l’année des retrouvailles avec Vincent Van Gogh, surtout depuis mon séjour à Amsterdam en juin. Ce qui me semble bien loin, là, quand j’y pense. Alors, j’y pense et puis j’oublie. Et puis ce matin, j’ai remis ça, j’ai remis le couvert mais on ne peut pas dire que j’ai fait banquet. Je me suis de nouveau gavé de travail et même en allant au sport, faire un cours avec mon coach, dans trente minutes, je sens que je ne vais pas me vider de tout ça.

Pen-en-dan-ant ce temps là-a, la France est vraiment au-au ra-alenti et c’est comme si-i le pays était fermé-é. Sauf que moi, le concierge, je-e sui-is dans l’esca-alier. 

Publicité
Publicité
Commentaires
C'est écrit
Publicité
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 199 329
Archives
C'est écrit
Publicité