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3 août 2014

cinq fois sur les métiers

Tous ceux qui me connaissent, même si ce n’est qu’à travers les lignes de ce blog, le savent. Deux fois par semaine, j’ai la chance et la douleur de suivre un cours particulier partagé avec un coach. Particulier mais partagé parce que j’y vais avec le patron. Comme quoi, je suis la preuve vivante qu’il n’est pas nécessaire de coucher pour réussir, il suffit de se faire coacher. Il y a tout de même une lettre de différence. Ah ? Non, hue ! Enfin bref, si vous ne l’avez pas comprise, celle-ci, ce n’est pas grave, nous allons passer à la suite. Je disais donc que je suis des cours avec un coach et parfois, dans les meilleures périodes, j’y vais aussi une fois en plus par semaine pour faire des exercices appelés « cardio » mais là où j’ai la chance et la douleur de développer certains muscles (parce que je n’en ai pas partout, contrairement à ce qu’il dit, Benoît, sinon, ça se saurait et ça se verrait), c’est bien avec le prof particulier. Surtout pour les pectoraux. Avec lui, pour ma santé, je développe mes deux seins.

J’ai deux frères dont l’un est pompier. D’abord, il exerça à Saumur mais ça ne fait rire personne, si on dit ça. Alors que si on précise qu’aujourd’hui, il est pompier à Angers, c’est nettement plus drôle (parce que attention, pompier, d’Angers, danger !)alors que normalement, le métier de pompier ne devrait jamais prêter à rire. C’est un métier difficile, un métier dans lequel on côtoie le drame, la souffrance et la mort. Un métier plus proche du malheur que du bonheur et je souhaite à tous les sapeurs de France et du monde d’avoir de temps en temps un petit bonheur compensatoire pour oublier tout le reste, toutes les catastrophes et tous les accidents pour lesquels ils sont toujours en première ligne. Moi, je n’aurais jamais pu être pompier. Attention, je n’ai pas dire faire mais être. Je n’aurais pas supporté et quand on sait que je n’ai même pas mon brevet de secouriste premier niveau. Mais je suis solidaire et avec mes lunettes, on peut dire que j’ai bon œil, bon pied.

Je n’ai pas la carrure d’un athlète ni celle d’un mec qui fait peur. Et en plus, je crois que je suis nettement meilleur à l’écrit qu’à l’oral et s’il y en a un qui est capable de me dire que j’ai tort, autant vous dire que ça serait terrible pour moi car j’ai toujours pensé ça, du plus loin que je puisse m’en souvenir. Alors, il y a des métiers que je n’aurais jamais pu faire : gardien de prison (et pourtant, je m’étais renseigné car j’étais sûr que j’aurais pu passer l’examen haut la main – mais aussi que, dès qu’un taulard m’aurait fait peur, j’aurais fait haut les mains pour montrer ma bonne volonté), videur de boîte de nuit (éventuellement videur de boîte de biscuits apéritif, surtout quand j’étais plus jeune) ni même garde-du-corps, Dieu m’en garde et à mon corps défendant. Mais une chose est sûre : si j’enfile une chemise à carreaux, une chemise en tissu un peu épais et que je porte des jeans pas forcément bleu clair et que je bois plusieurs bières à la suite, on peut dire que je bûche rond.

J’ai des oncle, tante et cousins qui s’appellent Gindre alors qu’ils auraient pu s’appeler Mitron puisque l’un vaut l’autre. Ou même encore Fournier mais Fournier, c’est déjà un nom de famille plus courant, un nom propre plus commun. Alors que s’appeler Mitron ou Gindre, ça fait synonymes qui s’ignorent. Quoiqu’il en soit, comme il n’y a rien de plus triste qu’un jour sans pain, comme il est assez facile et rigolo de parler des miches de la boulangère pendant et alors que son mari est dans le pétrin, non, ça n’était pas un métier pour moi ça. Je préfère nettement manger du pain que d’en faire moi-même. J’ai pourtant essayé une fois mais non, le faire, pour moi, c’est une sacrée corvée et je préfère manger mon pain blanc que fabriquer moi-même mon pain noir. En plus, avec tous ces appareils dangereux, je serais capable de me blesser. Voire de me couper un bout de doigt. Remarquez, en même temps, au moins, on pourrait dire que j’ai enfin le bout langé.

Voilà, en gros, quand je suis énervé ou fatigué, excité ou flapi, j’ai tendance à dire ou à écrire plein de bêtises, à donner dans le capillotracté (il m’est même arrivé de me surnommer moi-même Maître Capillo !), ça me défoule. Ou alors, je me mange les petites peaux au bout des doigts, sauf à celui qui me manque depuis le paragraphe précédent. Ou encore, je peux vite devenir vulgaire. Alors, autant dire des bêtises qui ont la volonté (parfois ou souvent ratée) de vouloir faire rire. Et quand je m’ennuie, alors ? Quand je m’ennuie ? À vrai dire, je crois que je ne m’ennuie jamais. À condition d’avoir de quoi écrire. Ou de quoi lire. Sinon, oui, j’imagine, sur une île déserte. Je tente de m’imaginer ce que je ferais au bout d’à peine un jour. À part me crêper le chignon tout seul ou de couper les cheveux en quatre… oui, forcément, je me languirais et je me morfondrais. Je m’emmerderais, quoi. Et je le dirai haut et fort en me triturant les cheveux : je ne sais pas coiffeur !

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