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22 juillet 2014

depuis qu'Il m'a parlé (2)

Je continue de penser à ce qu’Il m’a dit, l’autre jour, alors que j’entendais Sa voix sans y avoir été préparé. Je continue d’y repenser en me demandant si j’ai rêvé ou si c’était une autre réalité. Mais non, je suis sûr qu’Il m’a parlé parce que Ses paroles sont restées alors qu’Elles auraient dû s’envoler. Mais ici, comme son nom l’indique, c’est écrit et comme tout ce qui est écrit ne s’efface pas, ça va rester, ça aussi. Ça ne s’efface pas sauf si moi, qui connais le code, je décidais d’appuyer sur le bon bouton pour tout faire sauter.

Mais ce n’est pas non plus ce qu’Il voulait. Je crois me souvenir qu’Il cherchait à me rendre service pour mon bien. « Tu te fais du mal » m’a-t-Il dit alors que je venais de lui rétorquer, toujours avec un pied levé, que je ne faisais de mal à personne. « Tu t’en fais à toi-même » et Ses paroles m’ont semblé pleines de sagesse. La seule question que j’ai posé, en mon for intérieur, car je n’ai pas osé la Lui poser : « Ai-je seulement envie d’être sage ? Ai-je seulement envie d’aller toujours bien ? « Bon d’accord, ça en faisait deux, des questions. Mais quand on aime on ne compte pas.

Et si j’ai envie d’écrire des choses tristes ? Si je trouve ça plus… moins… avec des… Mais là encore, je me suis abstenu car je savais que quoiqu’il m’arrive, je n’en ferai qu’à mes impulsions et à mes humeurs. Parce que je suis ainsi fait. « J’ai tellement envie que tu sois heureux, tout simplement heureux, je suis là pour ça. » « Mais je suis heureux, Tu sais, ça ne se voit pas toujours car je ne sais pas faire dans la grande mesure ni sur la distance mais oui, sinon, je suis heureux. » Sans ajouter que de toute façon, je ne vivrai jamais la vie dont j’aurais pu rêver.

Cette vie-là, elle n’existe que dans les livres, que dans les films, que dans les opéras et les chansons de variétés. Parfois aussi, dans les faits divers. Mais contrairement aux apparences, je n’ai pas envie de drames sanglants. J’ai envie de vibrer. J’ai envie d’avoir des peines et des souffrances pour mieux apprécier les joies et les bonheurs qui s’en suivront. Je n’ai pas argumenté plus que ça car je sais qu’Il me comprend à demi-mots. À la différence de Bruce Willis qui aimait qu’on le comprenne à Demi Moore. Ce qui n’a rien à voir avec moi.

Tout ça me fait penser à cet épisode, alors que j’étais bien jeune, une vingtaine d’années à peine et que des témoins de Jehova étaient venus sonner là où j’habitais. Quand je leur avais dit que ça ne m’intéressait pas, ils m’avaient promis l’enfer. Et je leur avais répondu que ça m’allait bien car j’étais sûr d’y retrouver tous mes copains d’alors. Une façon comme une autre de botter en touche, de faire mon clown. De faire mon intéressant. Et de m’enfermer aussitôt après dans ma tour d’ivoire. De toute façon, je ne crains rien, je sais qu’Il a toujours un œil sur moi.

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Commentaires
L
Tant que ce n'est pas le cyclope au mauvais oeil, on peut toujours espérer le don de double vue entre l'enfer et le paradis.
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