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18 juin 2014

avant un plat pays

La veille d’un départ en vacances. En temps normal, je serais très excité. Dans ma tête. Excité comme un époux juste marié. Là, je n’ai même pas conscience de partir demain. De prendre l’avion demain. De toute façon, je n’ai aucune conscience de rien depuis quelques jours. Je suis comme le Costa Concordia. Je n’arrive plus à faire surface et c’est à peine si je tiens debout sur mes jambes. Sur mes nageoires. Vu que j’ai la sensation d’évoluer dans des eaux troubles. Et de me faire des queues de poisson à moi-même. Difficile de se remettre de ce mariage qui ne devait pas prendre autant d’importance.

Heureusement, demain soir, nous dînerons dans un restaurant hollandais et même si je suis, même si nous sommes encore fatigués, ce sera dépaysant de ne plus être chez soi et pour moi, de découvrir cette ville que le président voulait voir pour y passer son anniversaire. Au départ, rien à voir avec un quelconque voyage de noces. Non, c’est un voyage d’anniversaire. Et quand je parle du président et de la Hollande, rien à voir avec notre François national car loin de moi de partir en vacances avec lui ni de lui rendre visite. Je tiens à passer des vacances un peu dynamiques. Pardon pour cette vacherie.

Nous aurons pris possession de notre chambre d’hôtel, les uns et l’autre. Je suis surpris d’avoir découvert, hier après-midi, que le patron n’aurait qu’une chambre simple. Il me semblait bien avoir demandé une double pour lui aussi et que ça nous ait été confirmé par l’hôtel. Nous aviserons demain en arrivant. Nous devrions être à la réception du Rho aux alentours de 17h afin de récupérer nos clés de chambres et donc, s’il y avait le moindre problème, nous pourrons en parler avec la réception. Mais pas en hollandais. Non, ces prochains jours seront anglophones ou ne seront pas.

En effet, aucun de nous trois n’a de notions de cette langue que je ne connais quasiment pas. À peine si j’en ai entendu, occasionnellement. Je trouve cette langue un peu râpeuse, un peu rude et un peu dure. Mais j’en découvrirai peut-être une certaine musicalité une fois que je serai sur place. Et qu’on me proposera des rollmops ou des harengs fumés pour le petit déjeuner. Oui, je veux bien, mais sans confiture pour moi. Je vais d’abord goûter ça nature et ensuite je verrai... Hmmm ? Ah oui, c’est spécial. Je ne peux pas dire que c’est mauvais. Ni que c’est bon. Surtout avec le café, comme ça, dès le matin.

Mais finalement, il se peut que je prenne quand même de la confiture, oui. Finalement. Oui. Et je prendrai même la plus sucrée de toutes. Et pourquoi pas plusieurs confitures mélangées, au point où j’en suis ? Et si je passe le cap de ce premier petit-déjeuner, vendredi matin, dans deux jours, je pense que le reste de mon séjour à Amsterdam sera réussi. En même temps, il n’y a pas de raison qu’il ne le soit pas. Sauf qu’il va peut-être me manquer une chose. Je ne sais pas si c’est encore la saison mais si ça se trouve, c’est déjà terminé et je n’en verrai pas dans les champs. Moi qui aime tant ça, les tulipes.

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L
mais si il y en aura des tulipes: en carte postale...
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L
mais si il y en aura des tulipes: en carte postale...
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L
mais si il y en aura des tulipes , en carte postale.
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