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6 avril 2014

supplément de bagages

Normalement, tout est quasiment fin prêt pour partir ce soir. Il ne reste plus que deux ou trois broutilles à mettre dans la valise. Comme mes tongs. Oui, parce que je porte des tongs en guise de chaussons. Je ne sais pas vivre avec les pieds enfermés quand je suis à la maison. Même je ne suis pas totalement enfermé comme quand la fenêtre près de l’ordinateur est ouverte comme en ce moment. Et parfois même, je suis carrément pieds nus. Ce qui signifie que je retrouve mon inégalité de longueur de jambes car il est évident que quand je suis en tong ou pieds nus, je ne marche pas avec mes semelles.

Bref. C’est drôle comme j’ai tendance à utiliser beaucoup de ces petits adverbes comme « bref », « alors » et « ençois » sans oublier « oncques » et « alques » mais comme personne ne relève jamais que j’ai un peu de vocabulaire, je me la mets sur l’épaule et je tourne le dos à tout le monde en haussant les deux car qui ne dit mot consent. Je disais donc que j’utilise assez souvent « bref » comme si j’avais l’habitude de digresser quand je commençais à parler ou à écrire. Alors qu’il n’y a pas plus concis que moi. Avais-je seulement besoin de le préciser ?

Ençois, je vais revenir à nos moutons et je disais donc que tout était quasiment prêt. Le repas de ce midi aussi. Et la collation d’avant le départ pour l’aéroport itou. Parce que comme le patron est tout seul et comme c’est le bazar dans l’appartement à cause des travaux de la chambre, autant prendre nos repas tous les trois chez lui, à Cabirol vu que de toute façon, nous allons passer les cinq prochains jours ensemble. À Barcelone. Donc, il ne reste plus grand-chose à terminer avant de partir. Fors peut-être une sieste et pourquoi pas une séance de cinéma dans l’après-midi. Un peu de détente avant le départ en vacances. Pas mal comme programme. Ce me semble.

Oui, je suis d’accord avec tous ceux qui vont être surpris par le nombre de mots que j’utilise, ce matin mais qui sont plutôt rares de nos jours. En réalité, c’est peut-être que le vocabulaire, c’est un peu comme le vélo, ça ne s’oublie jamais. Et l’écriture, c’est un peu comme l’amour, plus on en fait, meilleur on est. Quoique… ou même ja du moins que… ce qui veut dire exactement la même chose mais l’un en français actuel et l’autre en vieux françois. Mine de rien, ça en fait de la culture, ce matin, tous ces adverbes et autres.

Du coup, avec autant de choses dans la tête, avec mes neurones qui sont constamment en mode d’hyperactivité et en pétillance pour ne pas dire en bouillonnement, je suis envahi de synapses dont  parfois, je n’arrive pas à prendre le contrôle. Alors, je me laisse aller comme si c’était une valse. Et je ne parle pas de la nomination de notre nouveau premier ministre, il n’y avait aucune volonté de jeux de mots, cette fois. Seulement voilà, et si ce soir, à l’aéroport, je me voyais obligé de m’acquitter d’un supplément exorbitant pour cause de supplément de bagages ? De bagage intellectuel, s’entend. 

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