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15 février 2014

tréma, fin comme un oiseau

En France, nous avons encore quelques mots avec un tréma au-dessus de certaines voyelles. Cela peut perturber ceux qui apprennent notre langue car du coup, ça la rend d’autant plus complexe qu’elle ressemble à une course d’obstacles lors des dictées dans les salles de classe mais moi je suis pour les accents, pour les signes particuliers, pour les accords, pour les verbes irréguliers et tout le tralala. Ce qui rend notre langue si riche, c’est sa complexité, justement.

Nonobstant tout cet avant-propos, il existe un cas où je suis un peu contre, c’est le cas de ces deux noms de villages basques, deux noms propres quasiment inconnus mais quand il s’agit de les écrire, ça pose toujours un problème : comment les écrit-on si on veut faire bien ? Parce que moi, j’aime particulièrement faire bien. J’ai besoin d’être remarqué dans le bien.

Il s’agit des deux villages voisins de la vallée, petite mais néanmoins vallée, la vallée du Tiano, plus grand ru qui traverse les deux villages que fleuve qui traverse une capitale mais peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse. Le premier village traversé, en amont, c’est celui de Hië (prononcer Hi) et le second, un peu plus en aval, c’est le village de Hoë (prononcer Ho) et toute la difficulté de la chose, c’est de ne pas se tromper dans la prononciation, certes mais surtout dans l’orthographe.

On dit que les noms propres n’ont pas d’orthographe mais c’est faux, allez dire ça à un basque cagoulé armé d’une kalachnikov et vous verrez si vous êtes capables d’insister lourdement. Là, en basque, ça s’écrit bien Hië et Hoë mais il ne faut pas les confondre, Hië est un amont et Hoë, en aval du Tiano. Et si vous vous trompez, n’oubliez pas l’œil du basque qui vous regarde, œil noir s’il en est.

Parce qu’il faut bien le dire, il faut bien dire les choses sinon, elles restent dans le vague et c’est l’esprit même de ce blog que d’écrire les choses, pour qu’elles restent. Alors, je vais vous le dire, une bonne fois pour toutes : n’oubliez pas le tréma, un peu comme un arceau, c’est lui qui fait la différence avec le basque, sinon, c’est du béarnais. Cet infâme e tréma fait comme un arceau, Hië c’est Hoë dans l’Tiano.

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