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26 janvier 2014

un dimanche à Bamako

J’ai dans l’idée de proposer à qui le voudrait, le mareyage du siècle. Je ne sais pas moi, tiens, si je me laissais aller à une certaine facilité, proposer l’union sacrée d’un maquereau et d’une morue. Le tout dans le cadre de mon travail, bien sûr, comme une expérience non pas ichtyologique mais socio-ichtyologique. Pour voir comment ça fait puisque là où je bosse, il semble qu’il n’y ait encore aucune histoire d’amour ni de cul entre les employés. Enfin, aucune dont je peux parler ici sans prendre le risque de me faire attaquer pour atteinte à la vie privée. Et ça pourrait se passer à Bamako parce que le dimanche à Bamako, c’est le jour du mareyage.

Alors, je pense que ce serait vachement bien qu’on organise une espèce de cérémonie au bord du vivier, avec tous les gendarmes de la salaison pour faire une haie d’honneur et du jeté de riz pilaf car ça accompagne bien le poisson en général. Et même en particulier. Tous les mecs se feraient la raie sur le côté, qu’ils portent à droite ou à gauche (moi, mon choix est fait depuis longtemps, déjà Ségolène et maintenant, l’hidalga, si on me demande mon avis mais pas Nicole, non, même contre vents et marées et encore moins Valérie, même si elle est libre) et les femmes se calqueraient toutes sur le même moule (avec une jolie marinière.) Tout ça serait du meilleur effet.

Ce serait un mariage en grandes pompes à eau pour alimenter le vivier et les rumeurs car comme tout le monde le sait, il n’y a pas de fumet de poisson sans feu au cul ni d’incendie qu’un pompier ne peut éteindre grâce à sa lance. Et il faudrait trouver le bon édile pour valider officiellement cette union de bon thon et un représentant de la classe religieuse (parce que c’est meilleur qu’un simple éclair) pour faire pleurer dans les parcs et les bouchots. On dit que le mareyage, c’est la corde au cou. Ma foi (de morue), il suffit d’essayer pour s’en rendre compte parce que comme ça, je ne sais pas le dire.

Concernant l’édile ou l’échevin, peu nous importe, je pense qu’il y aura du monde aux filets, surtout pour le chalut final, car en ces périodes pré-électorales ou chacun part à la pêche aux voix, il ne nous sera pas difficile de trouver un candidat qui sera à même d’officialiser cette union un peu contre nature vue qu’on n’a encore jamais vu un mariage républicain concernant deux animaux, qui plus est, nageant dans des eaux troubles. Surtout depuis que le mareyage pour tous a été voté. Maintenant tout le monde peut se marier. Même moi, si je veux.

Concernant le représentant des fines de clergé, je pense que le choix sera plus complexe car nous ne connaissons évidemment pas le statut des alevins et autre consorts. Même si quand l’alevin est tiré, il faut le croire, ça ne nous avance pas beaucoup. Mais vous me connaissez, j’ai toujours de la ressource, je ne suis pas comme l’océan et je crois que si Mamère (ou Monocéan) accepte de représenter l’état laïc (pendant qu’il en est encore temps), Don Cabillaud sera parfait avec sa soutane. Surtout qu’il a bon dos, Don Cabillaud. 

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Commentaires
O
après le mareyage à Bamako et le mareyage heureux il ne me reste que le mareyage (d'écailles) d'argent
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P
Et vu le temps d'aujourd'hui, ce mareyage pluvieux sera un mareyage heureux....
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