deuxième démarque

17 janvier 2014

Avant-hier, c’était encore la première démarque. Aujourd’hui, qui est un autre jour, nous passons la seconde. Et en avant toute, en voiture Simone et tout le monde à la queue leu-leu. Youpi, youpi ya. Croyez-moi, faut se motiver si on veut pas se laisser abattre. Alors, moi, comme je viens de le comprendre, mais juste le temps de faire machine arrière, je vais en profiter et vous en faire profiter. Les occasions sont bonnes, sont belles, sont rares. Sautons dessus. Sus à ! Et il ne doit plus rien rester. Tout doit disparaître.

Qu’est-ce qui me rend si léger, aujourd’hui ? Eh bien, je n’ai plus ces problèmes gastro-nomiques que j’ai subis depuis quelques jours, au début de cette semaine. Tout semble être rentré dans l’ordre, si tant est que je puisse utiliser cette expression, comme ça, à brûle-pourpoint. À brûle-estomac-pourpoint. En tout cas, une chose est sûre, mieux que tous les médicaments du monde, le fait que j’aie mangé du riz à tous les râteliers m’a bien replâtré là où la tapisserie intérieure partait en vrille.

Et puis, et puis, et puis (oui, c’est fait exprès, ça me fait plaisir de répéter « et puis » trois fois de suite, c’est ce qu’on appelle un effet de style – et en même temps, ça remplit un peu d’espace) j’ai appris quelque chose, aujourd’hui. Et moi, quand j’apprends quelque chose, j’aime bien ça. J’ai toujours aimé ça. Et j’ai toujours pensé qu’une journée n’était jamais tout à fait perdue à partir du moment où on avait appris quelque chose pendant. Et en plus, je vais pouvoir en faire profiter les autres.

Et ce que j’ai appris, aujourd’hui, c’est quelque chose d’à la fois intéressant, de mystérieux et d’amusant. Alors, franchement, vous ne trouvez pas que ça valait le coup de supporter le reste ? Parce que là, c’est comme si j’avais gagné au grattage et au tirage. Un petit plaisir pouvant en cacher un autre, pourquoi ne pas en extraire la substantifique moelle ? Et en goûter le nectar le plus ultra… Et s’en faire déguster les méninges. Et savourer de l’intellect à s’en lécher les neurones. Hmmm, miam, miam.

Il n’empêche que ce que j’ai appris, je vais devoir aller à la foire fouille sur Internet pour en comprendre le pourquoi du comment parce que pour l’instant, après le moment d’amusement, j’en suis à la partie mystérieuse. À la partie que je n’ai toujours pas comprise. Et je n’aurai de cesse que de savoir de quoi il retourne. Parce que franchement, le « rond suisse », c’est sympa mais ça veut tout dire et rien dire du tout. Oui, parce que c’est ça que j’ai appris, aujourd’hui : le rond suisse. Pas mal, hein ? Mais franchement, ça veut dire quoi et ça sert à quoi ?

Posté par sibal33 à 18:48 - Commentaires […] - Permalien [#]