toi, à trois temps
Il suffisait que tu sois là pour que je me sente moins seul, certes, mais surtout, pour que je me sente mieux. Parce que tu es mon repos et le guerrier que je suis a besoin de ces temps de pause avec toi. À besoin de se poser avec toi. Prendre la pause comme pour instant. Un instantané. Un temps suspendu. À nos lèvres. À nos bouches pas tout à fait rassasiées car elles y reviennent toujours. Elles aussi.
Il suffit que tu sois là pour que ma migraine se réduise en mal de tête mais dès que tu t’en vas, que je m’en vais, j’ai le mal de toi. J’ai le mal de nous deux. Et j’attends que notre joie revienne. Que notre joie demeure. Que nous puissions jouir de nos joies réunies. De nos bonheurs impromptus. De nos occasions qui font de nous deux des larrons en goguette. Des moments d’abandon mais sans se lâcher du cœur.
Il suffira que tu sois là, encore, toujours et à jamais pour que je me sente un peu rassuré sur ce qui m’attend. Il y a cet avenir qui m’effraie, parfois, souvent, tout le temps et que serai-je sans toi, alors ? Mais comme tu sais que je ne supporte pas d’être en carence de toi, je fais tout pour que non. Tout pour que toi et moi. Tout pour que nous. Et maintenant que c’est dit, maintenant que c’est écrit, nous pourrons toujours.