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11 novembre 2013

spleen de novembre

Novembre est un mois d’automne mais pas un mois d’hiver. Et je crois que le spleen est un sentiment, une émotion assez typique de saison. Tout à fait d’actualité en ce mois pluvieux, gris, nous menant tranquillement et innocemment vers l’hiver. Novembre est un mois étrange, un mois où on a l’impression de ne fêter que des choses pas toujours très joyeuses. Un mois de vent et de brouillard. Ce n’est pas pour rien qu’on l’a appelé Brumaire, au temps de la révolution républicaine. Novembre est un mois qui fait le plus penser à de la tristesse. Un mois de poète. Un mois de Barbara.

Il automne à pas furtifs,

Il automne à pas feutrés,

Il automne à pas craquants

Sous un ciel pourpre et doré.

Sur des jardins dénudés

Se reflètent en transparence

Les brumes d’automne rouillées,

Rouillées…

Et je n’y peux pas grand-chose si je ressens moi-même de la mélancolie de voir tout devenir un peu comme gris alors que j’aime pourtant beaucoup cette teinte. Cette couleur qui n’en est pas une. J’ai l’âme mélancolique. J’ai l’âme en peine. Lamentable. Je fais bonne figure pour ne pas en ajouter à cette impression de morosité invasive. Intrusive. Je donne le change en attendant que ça change. Que les choses aillent mieux. Que tu ailles mieux pour que j’aille mieux. Je t’attends.

La nuit, la nuit, j’ai froid

La nuit, j’ai froid sans toi

Je cherche ton souvenir

Dans une infinie mélancolie

Demain, tu seras là

Demain, tout près de moi

Ma vie, s’éveillera

Quand tu me tiendras dans tes bras

Et pourtant ce n’est pas faute d’avoir fait la fête. Samedi, l’anniversaire de Jeannette et Gilbert, la folie partagée avec Isabelle, revoir Béatrice, environ 38 ans plus tard, le plaisir surprenant de revoir Brigitte et Michel, bêtement un peu oubliés, la joie de mes parents au milieu de tout ça… Dimanche, les éclats de rire de Sophie quand on a tiré à la courte paille, les moqueries sur les autres au salon Vivons Sport, quelques jolies choses vues dans l’arène, un regret de boogie woogie et aujourd’hui, une promenade agréable avec le patron. Tout devrait aller bien, alors. Sauf ma colère contre le film Quai d’Orsay que j’ai détesté. Perdre son temps en novembre c’est pire que perdre son temps à un autre moment.

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Commentaires
M
Du bon temps ce n'est pas du temps perdu: à la recherche du temps perdu
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