fisc fucking

Ah ben oui, la série noire continue. Déjà qu’on avait l’impression d’avoir touché le fond et de ne plus rien avoir d’imposable mais non, là, coup sur coup, on vient de nous taxer sur nos assurances-vie (je ne sais pas comment je vais faire avec mes 27 contrats en cours), on a voulu nous faire le même topo sur les plans d’épargne-logement et sur les autres plans d’épargne actions, inaction, repos, ordre et contrordre. Verse et controverse. Liquidités et solidité. Le bâtiment, quoi. Et quand on taxe le bâtiment, on taxe tout. Mêmes les gens de la Marne, les gens les plus taxés de France. Ils sont bien connus les taxés de la Marne. À un an du centenaire de la première guerre mondiale, c’est une première façon de les saluer poliment mais avec un peu d’humour quand même parce que, heureusement, on peut encore dire des bêtises sans avoir à verser 15.50% des rires à Bercy. Bercy qui est le symbole de l’ingratitude, le comble de la méconnaissance du ventre. Jamais Bercy ne le dit. Merci. Non, jamais. Et d’ailleurs, quand vous y êtes convoqué pour donner tous vos biens, vous en repartez sans un mot. C’est toujours au revoir et Bercy. C’est comme ça. Les ministres du budget et des finances réunis ne savent pas faire preuve de mansuétude. Seulement de mensualités.

Enfin bon, il a bien fallu s’y faire et je suis allé voir un acupuncteur, lundi dernier, il y a exactement une semaine, parce que je n’en pouvais plus de me faire piquer tout mon patrimoine au bénéfice d’un gouvernement qui met tout à gauche, oui, qui met tout à gauche mais je ne peux m’en prendre qu’à moi, j’ai voté pour et maintenant, je n’ai plus qu’à fermer ma gueule et tous mes comptes à l’étranger. J’ai un compte au Kosovo (Leonarda, si tu reviens, avant de prendre l’avion pour la France, appelle-moi, si tu pouvais passer récupérer les environ 272.47 dinars yougoslaves que j’ai à la Raiffeisen Bank et que je ne peux pas rapatrier comme ça sous peine d’avoir Pierre Dominici… euh non, Moscovici me courir après et me mettre en prison pour non-respect de l’esprit de solidarité national. Pour mon compte au Zimbabwe, je ne sais pas comment faire, j’ai 13.68 dollars zimbabouins là-bas et je n’ai aucune piste ( !!! ) pour les faire revenir sur mon compte de la Caisse d’Épargne sans éveiller le moindre soupçon. En plus, dans la Banque de Réserve du Zimbabwe, c’est difficile de passer de l’argent blanchi à cause du travail au noir. Ça ne passe pas inaperçu. Alors, je crois que là, je vais m’assoir sur mes avoirs et en faire mon deuil.

Encore, s’il n’y avait eu que ça mais le pire est arrivé ce week-end. C’est le pompon. Comme disent les marins en goguette qui en ont plein les fouilles et qui aimeraient bien se décharger de toutes ces liquidités dans les ports de paradis fiscaux. C’est le bouquet. Comme disent les crevettes de petite taille (60/80) mais qu’on impose à un taux supérieur comme si elles étaient plus grosses (30/40). C’est la goutte qui fait déborder les cruches et tant vont les cruches à l’eau, qu’à la fin, elles ne pensent plus qu’à se casser. Parce que depuis hier, on nous a imposé sur une heure de jour, sur une heure de soleil en moins. Hier, à la même heure, il faisait clair. Aujourd’hui, il fait nuit. Et tout ça, sans en avoir l’air. On nous taxe sur le diurne. On nous impose sur la lumière. On nous obère sur les proches fêtes de fin d’année en nous réduisant le temps qui reste jusqu’à Noël. D’ici à ce qu’on nous obère Noël, il n’y a qu’un pas. On nous a mis en heure d’hiver. C’est hélas un fait d’hiver de plus. Et il passe comme une lettre à la Poste. Personne ne s’est rebellé contre. Mais que font donc Jean-Vincent Déplacé et les lycéens ? Là, tout d’un coup, on n’entend plus personne. Parce que finalement, c’est toujours comme ça que ça se passe. Tout passe. En force ou en douceur. Pas besoin d’être nerveux ni despotique pour ça. N’est-ce pas monsieur Mollande ?

Comments

[lévadé]

à une lettre près c'est bien ça, on en a plein le bas du dos...