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14 juillet 2013

cul-de-sac

En fait, je ne voulais pas du tout intituler ce billet comme je viens de le faire : "Cul-de-sac" mais je ne sais pas ce qui m'a pris, ça s'est écrit presque tout seul, à l'insu de mon plein gré, comme dirait qui vous savez. Alors, je vais être obligé de composer avec ce titre. Qui ne m'inspire guère, je dois bien l'avouer. Si ce n'est que c'est un des meilleurs livres de Douglas Kennedy, à part ça, cul-de-sac, bof, hein, non ?

Et si on se penchait plutôt sur les culs-de-jatte ? Et ce n'est pas qu'une expression, car pour une fois que je suis plus grand qu'une catégorie de gens ! Ce n'est pas pour rien que j'aime bien les nains et les culs-de-jatte. Enfin, pas ceux des images d'Épinal avec une caisse à roulettes et des fers à repasser, non, ceux-là sont plutôt patibulaires et caricaturaux. Non, moi, j'aime bien les culs-de-jatte normaux. D'abord parce qu'il faut faire un effort pour écrire ce nom composé au pluriel. Ensuite, parce qu'il faut aimer son prochain surtout s'il est différent. Et enfin parce que cul-de-jatte, c'est quand même une sacrée infirmité qui mérite tout notre respect.

Bon d'accord, j'imagine mal un cul-de-jatte qui aurait l'indécence de cumuler son handicap avec celui de ne pas avoir de bras. Un cul-de-jatte manchot, ça n'existe pas. Ou alors, c'est monstrueux. Qu'il est moignon, ce monstre ! 

Et à propos de culs-de-jatte, j'ai une question qui me vient subitement à l'esprit : les culs-de-jatte prennent-ils quand même leur pied quand ils font l'amour ? Et encore une autre question : est-ce qu'un cul-de-jatte, à ras du sol, qui croise un mille-pattes est capable de prendre sur lui pour ne pas l'écraser avec un fer à repasser ? Et enfin, la question qui n'a même pas de réponse auprès du panel de coiffeurs que j'ai pu interroger : un cul-de-jatte frise-t-il le ridicule s'il se laisse pousser les pattes ?

Voilà comment on fait un billet rigolo, enfin, moi je trouve, avec trois fois rien. Si, si, je suis content de moi. J'ai le sens des choses bien faites et du devoir accompli. Je peux aller me reposer. Je n'ai pas démérité. Faut reconnaître que moi, contrairement à certains culs-de-jatte dont je tairai le nom, je ne fais pas les choses à moitié, moi. 

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Commentaires
L
lou que se contento sa pas so que gagno...t'es content de toi, nous aussi!
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