Struzzo

C'est en 1997 que me fut attribué ce surnom de Struzzo, lors d'un séjour à Nice. Chez des amis, là-bas, nous parlions de moi (j'adore - surtout si c'est en bien) et de ma façon d'appréhender les choses dans ma vie de tous les jours. Et le constat fut plus drôle qu'accablant : j'avais tout d'une autruche qui fait de la politique.

En effet, je n'affrontais jamais (ou si peu) les problèmes en face que l'image de moi, la tête dans le sable, le cul à l'air, proéminent, bien en évidence, comme s'il attendait une caresse ou une récompense. Ou plutôt, comme les autruches, persuadé que si on ne voit pas ma tête et donc, si je ne vois pas les autres, personne ne me voit, pas même le reste de mon corps.

Le lendemain de cette soirée psychanalytique mémorable, nous avons visité San Remo, en Italie et là, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir une charmante autruche en peluche dans la vitrine d'un magasin. Bien sûr, j'en connais des qui ont voulu me faire un clin d'œil en me l'offrant.

Là encore, le soir même, il ne fut question que de moi et de mon sosie en peluche. Et il s'en est suivi un intérêt certain pour cet animal dont je me sentais si proche que ça en devenait étrange. Mais confortable.

Depuis, quand il est question d'autruche, j'ai les oreilles et les yeux qui se dressent, je frétille du derrière et je regarde, j'écoute ou je lis.

C'est ainsi que j'ai appris hier qu'ont dit des autruches qu'elles sont inaptes au vol.Comme moi.

C'est tout.

Ah si, une dernière bêtise avant de publier ce billet : vous connaissez la capitale de l'Autruche ?

C'est Vuenne.

Comments

[lotetgne]

A chacun son truc en plume, celles d'autruche c'est du beau, du gros, de l'empanaché!