25 mai 2013
Monteriano 2
Je t’écris de mon hôtel, à Monteriano
Sous le soleil couchant, assis sur la terrasse
De ma petite chambre, et toujours ce piano,
Ces notes qui dansent, cet air qui me tracasse,
Cette musique qui me rappelle tous ces jours d’hier :
Nous étions alors ensemble, et tu t’en souviens
Certainement, ce furent des moments si chers
À nous deux… Oui, la nostalgie s’entretient,
M’accapare, m’obsède et me hante, c’est idiot,
Au point de ne savoir profiter de ce temps
Qui m’est donné pour apprécier cet adagio,
Sans amertume, sans regret, à contretemps.
Et je n’espère qu’une chose : que Monteriano
Te vois venir me rejoindre avant le printemps.
Écorces Vives - © 1997
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