secrets de famille (1)

C’est drôle comme certains moments semblent privilégiés et sont particulièrement rassembleurs. Et d’hier à lundi, on peut dire que ça va faire partie de ces moments rares et heureux. Un peu comme les « 3 J » qui pourraient être renommés les « 3 M » comme « 3 aime », c’est pas mal, ça, non ? Bon, pour que tout le monde comprenne, nous allons reprendre depuis le début de la chronologie. Ça commence hier. Départ du Passage d’Agen à Rochereau (commune d’Abzac) en passant par Bordeaux. Et la petite troupe du mois de janvier s’est presque trouvée reconstituée. 

Il y avait Pauline et Claude et Isabelle. Pauline et Claude, sont un couple très attachant, avec l’accentg qui va bieng, celui d’Ageng. Elle, c’est Pauline, la demi-sœur de cœur (et de lait ? Non, plutôt de sucre !) de Jean-Marie. Claude c’est son mari. Un descendant du poète Boileau. Même si ça ne s’écrit pas pareil, on a le droit de s’inventer une ascendance de bon aloi. À Bordeaux, c’est ce qu’on appelle l’esprit d’aloi, comme disait mon arrière-arrière-arrière-arrière-arrière grand aïeul Charles Louis de Secondat. 

Il y avait aussi Isabelle. Isabelle, c’est ma cousine, une Montrignac comme on n’en fait plus au vingt-et-unième siècle. Une cousine, ma meilleure amie et ma partenaire de show pour nos numéros de cabaret. Et notre masseuse de dos. Voire de nuque mais pas d’eunuque. Même si elle est unique et même si elle aime ça. Surtout quand elle fait comme Marguerite, pas la Duras, non, la Yourcenar. Oui, parce que ma cousine, parfois, elle œuvre au noir. 

Il y avait aussi Jean-Marie. Mais Jean-Marie, c’est moins inopiné. Nous nous voyons souvent. C’est toujours un peu le cas quand on a un meilleur ami. D’ailleurs, en arrivant chez lui, hier, je lui pourtant bien dit que j’avais croisé une Mercedes SL280 que j’estimerais être des années 70 mais je n’y connais pas grand-chose et c’était juste pour le lui rappeler, car il était préoccupé avec un de ses nombreux dossiers qui lui prennent la tête et il n’a pas forcément entendu ce que je lui ai dit. Alors, je lui redis là, maintenant. 

Et puis Jean-Jacques. Le Président-Président. Deux fois prédisent. Si ça, ce n’est pas du cumul de mandats, qu’on m’explique ce qui en est vraiment, alors. Mais bon, si ça lui va, moi, ça me va. Mais le plus drôle, c’est qu’à la fin du repas, hier soir, lui, il a pris un colonel. Il aime ça et ça lui va bien. Il aime ça parce qu’il le vaut bien. Mais, du coup, j’ai réalisé que ça faisait cumul de mandats, là encore : président-colonel ! Ça ferait pas un peu dictateur, ça ?

Comments

[lotegne]

superbe tableau, que des gens de caractère

mais il manque un paragraphe sur l'acteur principal, the first, the best and only one:

le struzzo, en français,autruche à la plume sensible et généreuse

celui sans lequel personne ne saurait rien de tous ces personnages.