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5 mai 2013

un dimanche de quoi ?

Quand on a rien d’intéressant à dire, on ferme sa gueule. Ou un truc comme ça. Et quand on a rien d’intéressant à écrire, est-ce qu’on doit aussi fermer sa gueule quand on se retrouve devant le clavier de son ordinateur et la page blanche de Word ? Ça ne me sera pas difficile vu que moi, quand j’écris, je ne parle pas en même temps. Et je n’aime pas vraiment non plus qu’on me parle pendant que j’écris. Si je fais une liste de courses, ça va, mais si j’écris réellement comme chaque jour dans mon  blog, là, il me faut du calme. La télé ou la musique, autour de moi, ça va mais qu’on me parle, non. 

Ça me déconcentre, ça m’empêche de me suivre dans les méandres de ma pensée, déjà que j’ai du mal à la canaliser, bien souvent. Sans oublier que je suis un digressif compulsif et un transgresseur du même acabit. Alors, si je n’ai pas toutes les conditions pour faire un écrit qui sera lisible, au pire et compréhensible par la plupart des visiteurs, au mieux, mieux vaut que je reste couché sur le canapé et que j’attende que la journée se passe devant des programmes télévision bien souvent indigents, en journée. 

Mais hier, alors que j’étais justement à moitié comateux sous ma couverture polaire un 4 mai, un peu fiévreux, complètement déformé j’ai choisi de venir « faire mon blog » à un moment où je me suis retrouvé seul. Mais ce matin, ça bouge autour de moi. Aujourd’hui, c’est un peu effervescent, à la maison, comme l’Efferalgan que je prends depuis hier, deux fois par jour. Parce que cet après-midi, beaucoup de choses en ville et je suis moi-même réquisitionné pour faire un reportage photo au sujet de cette Fête Mondiale de la Danse. 

Je serai donc place Pey Berland de 13h45 jusqu’à la fin, au moins jusqu’à 18h et je vais prendre photo sur photo pour tenter d’immortaliser au mieux l’événement. Sans tomber dans les clichés habituels ? Ah ben, forcément, si. C’est un peu le but. Et ensuite, je me connais, quand ça sera fini, que je serai rentré, je vais me jeter sur mes photos et les regarder toutes, une par une, à toute vitesse et critiquer ces putains de photos ratées, ces mauvaises conditions de contre-jour, de danseurs en mouvements qui génèrent trop de flous et ma méconnaissance de tout ce qui va être produit. Donc, je vais improviser. 

Et comme je ne suis pas dans mon état normal, j’ai encore la crève, pour pas changer, je vais être aussi un peu en-dessous de mon niveau habituel  (sans être prétentieux ni modeste, quel est-il, justement, mon niveau habituel ?) mais que contre mauvaise fortune, bon cœur. J’ai une pile neuve pour mon appareil photo, j’aurais dû en prévoir une pour moi. Parce que vraiment, j’ai un peu l’impression que je vais aller pousser le wagon au fond de la (mauvaise) mine. Vous trouvez que pour l’instant, je pousse seulement le bouchon un peu loin. Je ne vous entends justement pas, j’ai le nez bouché et les oreilles idem. 

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