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1 mai 2013

un jour sans fin

Hier soir, grand moment de solitude quand j’ai réalisé que je n’avais pas pensé à demander à la boulangerie si ce serait ouvert demain, donc, aujourd’hui, en français dans le texte. Et même si ça ne m’a pas obsédé plus que de raison pendant toute la soirée, j’avoue que j’y ai pensé en me réveillant, au petit matin et que ça m’est tout de suite venu à l’esprit : « Et si c’est fermé, en bas, avec un peu de chance, ce sera ouvert au bout de la rue des Ayres… »

Il était un peu plus de 6h30, je me suis tourné de l’autre côté, J’ai refermé les yeux et j’ai tenté de me rendormir en pensant à autre chose… « Ou alors, chez le pâtissier, rue Duffour Duberger, je sais qu’ils font dépôt de pain donc avec un peu de chance… Comment ça s’appelle, déjà ? Ah oui, la pâtisserie Nicola, en face du marchand de vin qui lui, n’est pas Nicolas. Tiens, c’est amusant, ça, je n’avais jamais fait le rapprochement, avant… »

Évidemment, quand je me suis levé, vers 7h45, je suis tout de suite venu voir s’il y avait de la lumière en bas. À vrai dire, je me suis convaincu que oui car au deuxième étage, ça semblait éclairé. Mais des étages inférieurs, rien ne filtrait. Alors, j’allais devoir attendre 8 heures, l’heure d’ouverture du dimanche pour savoir si le rideau allait se lever ou pas. Du coup, je suis allé préparer la salade de fruits, j’ai mis le café à couler, j’ai sorti le beurre et la confiture. Et j’ai petit déjeuné tout en ayant l’oreille aux aguets et l’œil itou. L’oeillitou ?

Et contre toute attente, ce qui devait arriver arriva et sans que je n’entende aucun bruit me signalant qu’on ouvrait le rideau de fer, vers environ huit heures quatre minutes et quarante-trois secondes, je suis retourné voir par la fenêtre et là, alléluia, c’était ouvert. Donc, j’allais pouvoir acheter du pain pour la journée et ça m’a rassuré car un jour sans pain, c’est comme un jour sans faim, ça n’a pas de fin. Déjà que les journées grises sont les plus longues, les grises s’éternisent toujours.

Il n’empêche que c’est fou comme ça m’a travaillé cette idée de ne pas avoir de pain pour la journée. Et le pire, c’est que je suis capable de n’en presque pas manger. Mais c’est juste pour en avoir au cas où. De toute façon, ce midi, c’est alose (il faut en profiter, c’est presque la fin de la saison et pour moi, c’est une première, je n’en ai jamais mangé) avec de la purée (j’avoue, je l’ai achetée chez Picard) et ce soir, c’est blettiflette, une espèce de tartiflette sans pommes de terre et sans reblochon mais avec des blettes, des œufs, du râpé de chèvre et des lardons. Avec ça, je vais peut-être manger un peu de pain. Donc, tout va bien.

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Commentaires
P
indispensable la baguette pour manger une blettiflette, comme un archer pour pour du violon dingue...
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