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6 avril 2013

un temps à ne pas mettre un congélateur dehors

J’ai toujours entendu dire qu’en avril, il ne fallait pas se découvrir d’un fil mais moi, je dis qu’il ne faut pas non plus se découvrir de dessous la couette,  ni même retirer sa chapka surtout si on s’est lavé les cheveux ce midi, comme je l’ai fait tout à l’heure à la débauche de ma semaine de travail ainsi que je le fais chaque samedi midi avant de déjeuner et de passer à autre chose le temps de quelques heures en escale de ma vie professionnelle même si j’ai l’impression d’y être comme un poisson dans l’eau, depuis quelques temps.  

Parce ça n’a pas toujours été le cas. J’y ai connu des moments d’une rare violence psychologique et des passages de déprimes turbulentes qui m’ont un peu refroidi quant à ma confiance dans la nature humaine mais tout ça, j’ai envie de dire que c’est du passé, c’est en hibernation et c’est derrière moi. Il n’en reste pas moins que j’ai cette routine de me laver les cheveux le samedi midi pour avoir l’impression de me retrouver tout neuf et tout propre pour commencer mon week-end. Je suis allé au cinéma, après déjeuner et au moins, je n’avais pas les cheveux aplatis ou désordonnés.  

Je commence toujours pas ça, en arrivant, un peu comme si je me défaisais d’un uniforme ou d’une tenue de travail que je n’avais plus envie de voir ni de sentir pendant les deux jours et demi à suivre. Mais aujourd’hui, j’ai doublement bien fait car il fait un temps à ne pas mettre un congélateur dehors, il prendrait froid lui-même et je n’ose imaginer ce qui serait advenu de moi si j’étais sorti la tête nue encore humide sans protection d’aucune sorte : ni casquette, ni chapeau, ni capeline !... Parce que, faut pas déconner, non plus, on ne peut pas dire que je me coiffe savamment mais au moins, le samedi midi, y a un semblant.  

Sinon, c’est évident que j’aurais pris froid à la tête et ensuite, ça se serait ignominieusement propagé dans le reste de tout mon pauvre corps qui n’en peut déjà mais de tout cet hiver gris, lourd et triste. Et ensuite, j’aurais eu de la fièvre négative, les cheveux collés par le givre en plein après-midi alors que nous devions aller visiter le bateau Tara en escale à Bordeaux pour la semaine. (http://oceans.taraexpeditions.org/?id_page=1) Et avec le blizzard sur les quais de Garonne et les congères sur les trottoirs, vous imaginez la scène ? Non, j’ai vraiment bien fait de me laver les cheveux avant de déjeuner, ça leur a permis de sécher avant que je ne mette une narine dehors.  

Le film que je suis allé voir ? Bof, vous croyez que ça vaut le coup d’en parler ? Si vous insistez… Mais moi, si j’étais vous, je passerais à autre chose. J’ai nettement préféré The place beyond the pines, lundi dernier. Ça au moins, c’était fort et original. Surtout, c’était envoûtant même si ça dure près de deux heures trente. Bradley Cooper et Ryan Gosling servent admirablement un excellent scénario superbement mis en scène et en images par Derek Cianfrance. Alors que là, c’était gentillet. J’ai dû esquisser un ou deux sourires. Et j’ai somnolé. Et ça m’a laissé froid mais heureusement, j’avais prévu le pull, parce que dans cette grande salle 15, avec moins de cinquante personnes sur plus de 500 places… Comme quoi, y a pas de miracle. 

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